Portes ouvertes au Séminaire Saint-Cyprien de Toulouse

Le 14 mars, il fêtera le centenaire de son installation dans ses murs actuels. Les séminaristes des 17 diocèses du Midi de la France vous convient à venir le visiter et les rencontrer.
Conférences sur l’histoire du Séminaire, messe à Notre-Dame de la Daurade, vêpres en musique et enfin veillée de prière pour les vocations ponctueront cette journée « portes ouvertes ».


« Etre séminariste aujourd’hui »

Extrait de l’entretien avec le Père Jean-Marc Micas, Supérieur du Séminaire inter-régional Saint Cyprien de Toulouse depuis septembre 2007, paru dans la revue « Vocations Languedoc-Roussillon » de juillet 2008.
 

Présentez-nous cette institution.

Le Séminaire de Toulouse accueille bien entendu les 8 diocèses de la province de Toulouse, les 5 diocèses constituant la province de Montpellier ainsi que d’autres diocèses que l’histoire a rattaché à cette maison : la Guadeloupe (depuis 44ans), Saint Flour, Dax et Bayonne, soit 17 diocèses en tout. Il y a donc 55 séminaristes de 19 à 64 ans, 40 en communauté permanente, 12 diacres qui se joignent à nous une fois par mois et 3 séminaristes en stage à l’extérieur.
 

Quel a été le parcours des hommes qui sont là ?

Le parcours typique qui consiste à venir d’une famille chrétienne, à avoir connu une insertion dans une paroisse ou une responsabilité dans un mouvement catholique n’est clairement plus majoritaire. Certains arrivent ici après une vie professionnelle, d’autres très jeunes, d’autres encore à la suite d’une conversion plus ou moins récente.
 

Comment arriver à former une communauté avec les parcours et les profils que vous décrivez ?

Eh bien, c’est comme pour l’Eglise : on la fait avec l’humanité telle qu’elle est, c’est-à-dire avec des personnes aux expériences humaines différentes, aux options politiques variées, aux points de vu diversifiés. C’est en quelque sorte un mini laboratoire qui prépare un presbyterium diocésain. Les séminaristes tentent de relever quelques défis pour que chacun se sente accueilli et respecté mais aussi encouragé au dépassement de soi et à la reconnaissance de l’autre comme frère. Je pense qu’un séminaire qui réussit à faire que des hommes disparates fassent communauté prépare bien ces presbyterium à servir l’Eglise telle qu’elle est, ici et partout dans le monde.
 

Qu’est-ce-qui fait qu’un homme, plus ou moins jeune comme vous le rappeliez, décide d’entrer au séminaire ?

Je pense que c’est le fruit d’une très forte aventure spirituelle. Il y a quelques décennies, c’était surtout le désir de servir les autres, de faire du bien à la communauté ecclésiale qui prévalait. Aujourd’hui, ce qui est premier, sans bien sûr que le reste soit absent, c’est le désir de cheminer avec le Christ. Ce désir d’évangéliser est davantage conçu comme le fait de partager aux autres son expérience spirituelle. Dans une société qui a peu de repères, les séminaristes souhaitent une identité chrétienne affirmée et je peux dire qu’il ont en commun avec leurs contemporains d’être sensibles aux maux de ce temps et animés le plus souvent d’une très grande générosité.
 

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