1ère visite du pape Benoît XVI en Afrique
Ce voyage est le premier du pape en terre africaine, et son 11e voyage apostolique international en dehors de l’Italie.
Dimanche 15 mars, lors de l’Angélus, le pape Benoît XVI a partagé son souhait, par cette visite, « d’embrasser dans sa totalité tout le continent africain: ses milles différences et son âme profondément religieuse, ses cultures antiques et son fatigant chemin de développement et de réconciliation, ses graves problèmes, ses blessures douloureuses et ses énormes potentialités et espérances ».
Il entend aussi « confirmer dans leur foi les catholiques, encourager les chrétiens dans leur engagement œcuménique, porter à tous le message de paix confiée à l’Eglise par le Seigneur ressuscité ».
Rencontrer des frères et soeurs dans la foi et en humanité
A l’occasion de sa visite, Benoît XVI rencontrera les représentants des conférences épiscopales de l’Afrique et leur remettra l’Instrumemtum Laboris, le « document de travail », que les Pères synodaux emploieront durant leurs travaux. Il ira ensuite en Angola où il célèbrera le 500e anniversaire de l’entrée de l’Église catholique dans le pays. L’Angola a reçu l’évangile avec l’arrivée des colons portugais à l’embouchure du fleuve Zaïre en 1482. Elle a le plus grand pourcentage des chrétiens (catholiques) dans cette région d’Afrique australe.
Le Cameroun quant à lui symbolise une « Afrique en miniature », c’est un pays bilingue qui a en outre une très grande diversité culturelle et religieuse, et à ce titre, il représente un cadre idéal pour s’adresser à toute l’Afrique. Le Cameroun connaît ces derniers temps un approfondissement de la foi et le pape nourrit beaucoup d’espoirs sur l’Afrique où le nombre de fidèles augmente, contrairement à l’Europe : augmentation du nombre de chrétien mais aussi d’évêques, de cardinaux et de diocèses.
« Je pars pour l’Afrique conscient de ne rien avoir d’autre à proposer et à donner à ceux que je rencontrerai que le Christ et la Bonne Nouvelle de sa Croix, mystère d’amour suprême, d’amour divin qui gagne toute résistance humaine et rend ainsi possible le pardon et l’amour des ennemis. Voilà la grâce de l’Evangile capable de transformer le monde. Voilà la grâce qui peut aussi renouveler l’Afrique pour qu’elle génère une irrésistible force de paix et de réconciliation profonde et radicale. L’Eglise ne poursuit donc pas d’objectifs économiques, sociaux ou politiques. L’Eglise annonce le Christ, certaine que l’Evangile peut toucher tous les cœurs et les transformer, renouvelant de l’intérieur de cette façon les personnes et les sociétés » a-t-il rappelé à la veille de son départ.
Source : VIS et OPM