Pèlerinage de Chartres 2009 : En route vers l’espérance
« Avance, espère et prends courage » est l’invitation lancée cette année à ces étudiants en économie, en droit, du monde de la santé, des grandes écoles…
« Les moments traversés en ce moment sont assez compliqués, juge le Père Benoist de Sinety. Je pense aux difficultés économiques mais aussi aux difficultés inérantes à l’Église. Il ne faut pourtant pas avoir peur. Avec cette thématique, nous souhaitons que les jeunes se placent dans une position d’espérance. Ils doivent se situer dans les pas du Christ car Lui nous rend capable de. Comme disait Saint Paul : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens XII.10).
Une dimension diocésaine renforcée
Chaque route sera ainsi envoyée par son évêque. « Cette nouveauté témoigne du désir de montrer que le pèlerinage s’ancre au niveau diocésain, explique le P. Benoist de Sinety. Cette dimension ecclésiale est importante. »
C’est d’ailleurs animée par ce même esprit que la pastorale des jeunes du diocèse de Meaux a créé sa propre route, la route Saint Etienne.
Auparavant rattachés à la route Saint Barthélemy, celle du diocèse de Créteil, les jeunes Seine-et-Marnais ont souhaité voler de leurs propres ailes.
Objectif : regrouper tous les jeunes du diocèse qui étudient à Paris ou ailleurs, les jeunes des paroisses, les étudiants du campus de Marne-la-Vallée. Rapidement, une équipe d’organisation s’est donc constituée.
« Il a fallu repérer un chemin à emprunter, un lieu pour passer la nuit, organiser la veillée, trouver les chefs de chapitre et les former, détaille Anne Valy, la chef de route. Et puis nous avons essayé de mobiliser un maximum de jeunes via Facebook, notamment. » « Cette volonté s’inscrit dans l’élan né des Journées mondiales de la jeunesse, explique le P. Pascal Borniche, prêtre responsable de la pastorale des jeunes. Elle répond à un besoin de vivre un événement en diocèse comme en Australie. Les jeunes adultes sont très nombreux dans le diocèse, ils témoignent d’un vrai dynamisme et sont un vrai défi auquel il nous faut répondre. »