IXème centenaire de la mort de Saint Anselme

2009 marque IXème centenaire de la mort du saint, deuxième Abbé du Bec qui fut aussi archevêque de Cantorbéry (Angleterre). Aperçu des manifestations qui se dérouleront à l’Abbaye du Bec-Hellouin (Normandie) où vit une communauté de moines et de moniales de la congrégation Sainte Marie de Mont Olivet.
 
Les réjouissances débuteront mardi 21 avril, jour de la fête de Saint Anselme. Mgr Christian Nourrichard, évêque d’Evreux, présidera une messe en présence d’une délégation du Chapitre de la Cathédrale de Cantorbéry, avec des représentants des communautés monastiques voisines, les prêtres et les religieux du diocèse. A cette occasion, le Chœur Ars Viva d’Evreux, offrira un concert de chants religieux dans l’église abbatiale. L’office des vêpres clôturera la journée.

Trois frères et trois sœurs traverseront la Manche, jeudi 23 avril, pour participer aux solennités en l’honneur de Saint Anselme à Cantorbéry, présidées par l’anglican Mgr Rowan Williams, l’actuel archevêque.

Samedi 9 mai, c’est le chœur le Chœur de la Cathédrale de Cantorbéry qui animera les vêpres et donnera un concert de musique sacrée, en soirée, dans l’église abbatiale. Le lendemain, il participera à l’Eucharistie, avant de regagner l’Angleterre.

Un colloque sur l’actualité de la pensée d’Anselme, avec des intervenants universitaires de diverses disciplines, se tiendra, à l’Abbaye, samedi 12 septembre.

A l’occasion de l’anniversaire de la fête de la dédicace de l’église et veille de la Toussaint, samedi 31 octobre, les cinq nouvelles cloches de la tour Saint Nicolas seront baptisées. Le bourdon portera le nom d’Anselme !
 

Canonisation du Bienheureux Bernard Tolomei, le 26 avril à Rome

Autre événement important pour la communauté bénédictine du Bec-Hellouin, la canonisation de Bienheureux Bernard Tolomei (1272-1348), fondateur de leur congrégation, Sainte Marie de Mont Olivet.

Né à Sienne en 1272, l’italien Bernard Tolomei quitte sa ville vers 1309, où il occupe des fonctions importantes de juriste, pour mener la vie de moine, avec quelques compagnons, dans les collines désertiques d’Accona, Mont-Olivet actuel. C’est la naissance d’une nouvelle famille bénédictine, vite prospère, originale du fait de son organisation très centralisée (une seule communauté se partageant en petites ‘cellae’). En 1348, Bernard sera victime de la peste noire qui décime Sienne où il est allé soigner ses frères. 80 de ses moines mourront avec lui.

« Long chemin que cette canonisation, plus de 600 ans après sa mort ! remarque frère Paul-Emmanuel, Père Abbé du Bec. Elle n’ajoute rien à son témoignage de moine, tout donné au service de Dieu et de ses frères. Elle manifeste la reconnaissance de l’Eglise pour l’œuvre que Dieu a accomplie en lui et, par lui, aujourd’hui encore, pour l’œuvre de Dieu dans les communautés qui vivent de son héritage. Il est un témoin vivant de la sainteté de Dieu, et sa vie résonne toujours comme un écho précieux de l’Evangile ».

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