Conférence internationale de l’ONU contre le racisme

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Plusieurs pays occidentaux boycottent la rencontre qui a commencé le 20 avril à Genève. Certaines délégations, dont celle de la France, ont quitté la salle hier, suite aux propos du Président iranien. Le Saint-Siège tient à poursuivre le dialogue.
 
Après l’intervention, lundi 20 avril, de Mahmoud Ahmadinejad, Président de l’Iran, le Saint-Siège désire rappeler les paroles prononcées dimanche dernier par le pape Benoît XVI: « Je forme des voeux sincères pour que les délégations à la Conférence de Genève » contre le racisme, la xénophobie et l’intolérance « oeuvrent dans un esprit de dialogue et de respect mutuel, afin qu’on mette fin à toute forme de racisme ou de discrimination… dans l’affirmation de la valeur universelle qu’est la dignité de l’homme et de ses droits, dans un monde de respect et de justice pour tout peuple et tout individu ».

Le Saint-Siège déplore l’utilisation de ce forum des Nations-Unies à des fins politiques extrémistes et offensives dirigées contre quelque pays que ce soit. Sans aider au dialogue, cette attitude entretient un climat conflictuel inacceptable alors qu’il s’agissait de saisir une occasion de dialogue, ainsi que le Saint-Siège l’a toujours suggéré, de manière à lutter contre le racisme et l’intolérance qui continuent de frapper de par le monde femmes et enfants, migrants ou indigènes par exemple.

C’est dans cet esprit que sa délégation travaille à la Conférence de Genève tient à souligner le Saint-Siège.

Source : VIS
 

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