Réactive face à la crise, la Fondation Notre-Dame crée un fonds de solidarité

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Il y dix-sept ans, le diocèse de Paris se dotait d’une Fondation pour agir dans des domaines non cultuels : solidarité, éducation et culture. Or c’est en matière sociale que les besoins sur la capitale sont les plus sensibles avec, en particulier, davantage de familles monoparentales vulnérables que dans le reste de la France. Selon une enquête du CREDOC de décembre 2008, la crise financière a aggravé la situation des ménages déjà en équilibre précaire. « L’idée est donc de tendre la main au bon moment pour éviter une spirale de difficultés successives », explique Christophe Rousselot, délégué général de la Fondation Notre-Dame.

 Les paroisses étant de plus en plus sollicitées et « les prêtres souvent dans l’embarras pour répondre », un nouvel outil a donc été imaginé : un fonds de solidarité. Doté de 100 000 euros, il permet de donner rapidement – dans les cinq jours – un coup de pouce décisif pour payer des frais d’obsèques, pallier des impayés de loyer ou encore financer des frais de scolarité et de cantine.

 Pour qu’une réponse soit faite « en urgence et avec discernement », le bénéficiaire, que ce soit une personne ou une famille, doit être accompagné par une association travaillant avec l’une des 110 paroisses de Paris. Ce soutien financier sera doublé par l’intervention d’un travailleur social. Mais « ce que l’on veut, c’est pouvoir aider des gens qui passent à travers les mailles du filet, sans que ce soit un guichet facile ni une procédure administrative lourde », poursuit Christophe Rousselot.

Le dispositif intitulé « Mains ouvertes » (du nom du rendez-vous de solidarité sur Radio Notre-Dame), fera l’objet d’une évaluation en septembre 2010 avant d’être éventuellement reconduit.

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