Les évêques européens débattent des relations Eglise et Etat
En préambule de l’assemblée plénière, le président de la CCEE, le cardinal Peter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest (Hongrie), présente ainsi les travaux des évêques européens : « Pour remplir leur tâche pastorale qui est de veiller sur le peuple de Dieu, les évêques ont ressenti le besoin d’être informés sur les modalités et les solutions de chaque Etat dans sa relation avec l’Eglise. Nous avons également à réfléchir sur des questions qui restent en suspens telles que la confiscation des biens de l’Eglise sous les régimes communistes. […] Il existe aujourd’hui une variété très grande de modèles régissant ces relations. Ce qui allait très bien pour la Pologne aurait été nuisible en Turquie. Un modèle unique, centralisé serait mortifère pour les autres ».
Soulignant que cette assemblée plénière se veut aussi un temps de rencontres et d’informations sur la vie des Eglises européennes, le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et vice-président de la CCEE, a ajouté : « Certaines situations sont difficilement compréhensibles d’un pays à l’autre. En France se vivent par exemple des crispations que l’on ne voit pas ailleurs. Cela n’empêche ni l’Eglise ni l’Etat de vivre et d’avoir des relations correctes ».
Outre les relations entre Eglise et Etat, les évêques aborderont également la visite du pape Benoît XVI en République tchèque, l’année sacerdotale, l’attention de l’Eglise catholique envers les populations de la Terre Sainte, le rapport sur Eglise et médias pour l’année écoulée, l’idéologie du genre dans le panorama législatif européen et les questions d’actualité en matière de bioéthique.
Les activités et les projets des diverses commissions de la CCEE dans le champ des médias, des migrations, de la catéchèse, de l’école, de l’université, des vocations et de l’environnement, seront également présentés au cours de cette assemblée.