Les Scouts transmettent la lumière de Bethléem
A Aix-en-Provence, la distribution de la lumière et de messages de paix se produira sur le cours Mirabeau. A Lyon, elle donnera lieu, dans la grande tradition scoute, à un feu de camp dans les jardins de la maison diocésaine. A Lille, elle sera escortée en procession du quai du Wault vers l’église Saint-Sauveur où une messe sera célébrée par l’archevêque Mgr Laurent Ulrich.
Passeurs d’espérance
Bougies, lumignons, cierges, lampes… ; peu importe. Pour tout homme, la lumière est signe d’espoir et symbole, pour les chrétiens, du Christ « lumière du monde ». C’est pourquoi, afin de permettre à chacun d’être messager de paix et d’espérance, les scouts innovent avec le service Interlucia. La carte des événements est consultable sur le site www.lumieredebethleem.fr et les scouts peuvent faire livrer la lumière au domicile de toute personne choisie.
Les porteurs de lumière français (une délégation d’une dizaine de pionniers et caravelles âgés de 14 à 17 ans), partis pour Vienne le 12 au soir et ayant reçu la lumière au cours d’une célébration œcuménique, la transmettront à leur tour aux délégations territoriales à Paris. C’est depuis l’église St-Merri, dans le 4e, qu’elle ira alors éclairer jusqu’aux plus isolés et aux plus vulnérables (maisons de retraite, hôpitaux, lieux d’accueil de réfugiés, etc). Un petit « geste de fraternité mondiale qui permet de lier agir global et agir local », résume Pierre-Yves Bing, le porte-parole du Mouvement.
De Bethléem aux paroisses de France
En 1985, une radio autrichienne a pris l’initiative d’aller chercher une lumière dans la grotte de la Nativité à Bethléem, de la ramener en Autriche et de la distribuer en signe de paix. Cette démarche qui rejoint celle de la flamme olympique, les champions de la fraternité que sont les mouvements de scoutisme l’ont vite adoptée, à l’échelle du continent et du bassin méditerranéen. En France, la première opération, en 2003, relayée par les Guides de France et les Eclaireuses et éclaireurs unionistes, s’appelait « Sème la paix ». Pour l’animer, un chant et une prière avaient été créés. Depuis, le succès est tel que de très nombreux diocèses et paroisses se proposent comme relais.