La Délégation Catholique pour la Coopération accueille un nouveau directeur

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Depuis juin 2010, Charles Le Gac de Lansalut, jeune trentenaire, marié et père de famille, est le nouveau directeur de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Issu du scoutisme, il veut continuer à porter un certain regard sur l’Homme et faire de la DCC un service pour tous dans l’Eglise.
 

Comment abordez-vous cette mission ?

Avec enthousiasme ! Participer à la mission de l’Eglise, à la manière de la DCC, me motive beaucoup. Je l’aborde avec une certaine « gravité » : la décision que prennent les volontaires de partir un an, deux ans, à l’autre bout du monde parfois, est une décision importante. Donc celle de la DCC est aussi importante. C’est pourquoi tout un processus a été mis en place : du recrutement des volontaires, en passant par la formation au contexte auquel ils vont être confrontés et par l’accompagnement sur place, au quotidien, par une équipe de bénévoles, les chargés de mission « pays »… jusqu’à leur retour.
 

Vous avez rencontré les 120 volontaires à la session « départ » de Carquefou en juin…

Quand le stage a commencé, j’étais directeur depuis 5 jours ! J’ai été marqué et ému par les décisions et les motivations des uns et des autres de partir. Je pense notamment aux deux familles avec trois enfants. C’est un vrai projet familial et une préparation d’une autre nature pour eux. Cette année, 40% des départs concernent des couples. C’est une tendance un peu nouvelle qui tend à dire que le volontariat est une expérience et un engagement que certains ont envie de vivre en couple. Cela peut faire partie d’un projet de mariage ou de fin de vie active pour des jeunes retraités.
 

Quel lien faites-vous avec votre expérience chez les Scouts et Guides de France ?

J’ai retrouvé des mots similaires. Dans le scoutisme, à l’époque où j’étais responsable, on prononçait un engagement de responsable sur une charte. Elle reprenait des mots de Paul VI dans Populorum Progressio : « Nous voulons le développement de tout l’Homme et de tous les hommes ». Ce sont aussi ceux de la DCC. J’ai envie de garder l’idée d’agir pour le développement mais pas n’importe comment. Ce que je retiens du scoutisme, de ma mission de permanent, pendant 6 ans, et de bénévole, c’est le regard qu’on porte sur l’homme.
 

Quels sont vos projets ?

Je vais partir en mission dans le premier trimestre, pour aller à la rencontre des volontaires et des partenaires sur le terrain, pour susciter des projets d’accueil de volontaires. Je voudrais aussi me rendre dans les diocèses, voir les correspondants de la DCC qui représentent l’association auprès de l’ensemble des instances diocésaines et qui animent le réseau des anciens volontaires. J’ai été aussi nommé pour porter le projet de développement de l’association. Il s’agit de rêver la DCC à trois ans, dans la perspective de déployer nos propositions : séjours courts, service civique. Un autre point de ma lettre de mission est de voir comment la DCC peut être encore plus un service pour tous dans l’Eglise, en permettant à chacun, mouvements et services, de profiter de notre expertise d’envoi à l’international.
 

Sur l’agenda de la DCC à la rentrée

Les correspondants diocésains de la DCC ont rendez-vous début octobre 2010 à Paris, avec les chargés d’orientation, formateurs, accompagnateurs et recruteurs de l’association.

Les volontaires rentrés en France se retrouveront pour une session de relecture et de partage de leur coopération, les 16 et 17 octobre 2010 à Issy-les-Moulineaux.

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