Benoît XVI explique son message pour les JMJ 2011

St-Pierre de Rome

Dimanche 5 septembre 2010, le pape Benoît XVI est revenu sur son message pour la XXVI Journée mondiale de la jeunesse qui aura lieu à Madrid (Espagne), du 16 au 21 août 2011.
 
Le pape Benoît XVI a rappelé que l’intitulé du message était tiré de l’épître de saint Paul aux Colossiens « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi » (Col 2,7) et a relevé qu’il s’agissait « décidément d’une proposition à contre-courant! Qui, en réalité, propose aujourd’hui aux jeunes d’être enracinés et fermes? Ce sont plutôt l’incertitude, la mobilité et la volubilité qui sont mis en avant… tous ces aspects qui reflètent une culture indécise par rapport aux valeurs de fond, aux principes de base sur lesquels orienter et régler sa vie ».

« En réalité, je me rends compte moi-même, par mon expérience et mes contacts avec les jeunes, que chaque génération, chaque personne même est appelée à redécouvrir le sens de la vie. Et c’est justement pour cela que j’ai voulu proposer un message qui, par son style biblique, évoque l’arbre et la maison. Le jeune, en fait, est comme un arbre en pleine croissance. Pour bien se développer, il a besoin de racines profondes qui, en cas de tempête, le tiennent bien au sol. Quant au bâtiment en construction, il exige de solides fondations pour que la maison soit solide et sûre ».
 

Dans l’Eglise, la foi partagée et vécue dans la fraternité et la charité

Puis le pape a souligné que la clef du message se trouvait dans les mots « en Christ » et « dans la foi ». La pleine maturité de la personne, sa stabilité intérieure trouvent leur fondement dans leur relation avec Dieu, relation qui passe à travers la rencontre avec Jésus-Christ. Un rapport de profonde confiance, d’amitié authentique avec Jésus est en mesure de donner à un jeune ce dont il a besoin pour bien affronter la vie: sérénité et lumière intérieure, attitude positive, largesse d’esprit envers les autres, et disponibilité de sa personne pour le bien, la justice et la vérité ».

Il a enfin relevé un autre aspect fondamental pour la conversion du croyant qui est « le soutien de la foi de l’Eglise ». « Si personne n’est une île, a-t-il conclu, le chrétien l’est encore moins puisqu’il découvre dans l’Eglise, la beauté de la foi partagée et témoignée ensemble dans la fraternité et le service de la charité ».

Source : VIS du 5 septembre 2010

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