Au Havre, Mgr Guyard envoie les pèlerins de la charité en mission

Lundi 27 septembre 2010, jour de la Saint Vincent de Paul, Mgr Guyard, évêque du Havre, a envoyé les pèlerins de la charité dans les paroisses du diocèse.
 

Jusqu’en juin 2011, les pèlerins de la charité iront dans vingt-et-une paroisses et dans des établissements scolaires catholiques pour sensibiliser les communautés chrétiennes sur la mission de charité qui doit se vivre au quotidien.

« Les chrétiens considèrent qu’aimer le monde à la manière du Christ est une chance, c’est même leur chance. Ils ont la certitude qu’ils doivent le dire. Porteurs d’un message d’espérance, ils se doivent de le partager en acte et en vérité pour dire à tout homme qu’il est aimé de Dieu. Le projet des pèlerins de la charité tient de cette gageure mais pas uniquement. Une des conséquences est aussi de pouvoir se dire ce qui existe, ce qui est vécu dans nos paroisses, dans notre diocèse afin de vivre la communion dans l’amour, dans la charité. C’est ce qu’on appelle «se soutenir dans la foi». », souligne avec force le Frère Christian de Montaigu, franciscain, pour le Conseil Diocésain de la Charité.

Représentants et membres du conseil diocésain de la solidarité, les pèlerins de la charité apporteront dans chaque paroisse, au cours d’une célébration, des éléments pour mettre en évidence toutes les actions existantes de solidarité, présenter les mouvements et services d’église chargés de la charité, faire connaître quelques grandes figures de la charité.
Ils laisseront comme témoin de leur passage un bâton de pèlerin gravé au nom de la paroisse.
Animée par le conseil diocésain de la solidarité, cette action se traduira par des expositions, conférences, débats.

« Les défis du monde d’aujourd’hui doivent rendre la charité plus inventive. Si l’éthique fait partie de ceux-ci dans un débat parfois houleux, ceux de l’environnement et de la sauvegarde de la création sont des questions graves et urgentes. L’Eglise y est présente, elle a une parole à donner, des actes à accomplir. Les chrétiens du diocèse doivent se saisir de ces questions dans leur vie de tous les jours. La charité nous impose de préserver ce que Dieu nous a donné. Aussi nous attendons des pèlerins de la charité des suggestions, réflexions, propositions pour que la solidarité dans le monde d’aujourd’hui demeure le signe vivant de l’amour de Dieu », rappelle le Frère Christian de Montaigu.
 

Charité ou solidarité… Quelle différence ?
Etre solidaire, c’est d’abord se laisser toucher, par un évènement, une situation, un visage. L’engagement commence dès lors qu’un lien se crée, et qu’il perdure. En ce sens la solidarité est universelle, parce qu’elle est nécessaire à la vie des hommes ensemble, et dit l’humanité qui est en eux. Lorsqu’un chrétien se fait solidaire de son frère, il signifie son prix aux yeux de Dieu. Il est solidaire de chaque homme créé à l’image de Dieu, reconnu et aimé avec une égale dignité.

La solidarité vécue pour et à cause de l’Amour de Dieu manifesté et révélé par le Christ, s’appelle charité.
 

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