6 nouveaux saints pour l’Eglise

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Le 17 octobre à Rome, le pape Benoît XVI a célébré la messe de canonisation de six bienheureux dont Mary MacKillop (1842-1909) qui devient la première sainte australienne.
Stanislaw Kazimierczyk Soltys (1433-1489), prêtre chanoine du Latran, André (Alfred) Bessette (1845-1937), religieux de la congrégation de la Sainte Croix, Cándida María de Jesús (Juana Josefa) Cipitria y Barriola (1845-1912), fondatrice des Filles de Jésus, Mary of the Cross (Mary Helen) MacKillop (1842-1909), fondatrice des Soeurs de St Joseph du Sacré Cœur, Giulia Salzano (1846-1929), fondatrice des Soeurs catéchistes du Sacré-Cœur et Battista Camilla Da Varano (1458-1524), clarisse, ont été canonisés.

Evoquant le nouveau saint polonais Stanislaw Kasimierczyk, le pape Benoît XVI a rappelé que « toute sa vie était liée à l’Eucharistie…particulièrement…au travers de l’amour ardent pour le Christ présent sous les espèces du pain et du vin…; au travers de la pratique de l’amour du prochain, dont la source et le signe est la communion ».

Quant au frère André Bessette, religieux du Québec, « portier du collège Notre-Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et s’efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui… Il y fut le témoin d’innombrables guérisons et conversions… Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence. Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cour de notre vie! »

Mère Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, espagnole, « vécut pour Dieu et pour ce qu’il désire le plus: parvenir à tous, porter à tous l’espérance qui ne vacille pas, tout spécialement à ceux qui en ont le plus besoin… Avec des ressources limitées, elle réussit à entraîner les autres soeurs à suivre Jésus et à se consacrer à l’éducation et à la promotion de la femme. C’est ainsi que naquirent les Filles de Jésus, qui trouvent aujourd’hui en leur fondatrice un modèle de vie très élevé à imiter, et une mission passionnante à poursuivre dans les nombreux pays où sont arrivés l’esprit et le désir ardent d’apostolat de Mère Cándida ».
 

La première sainte australienne

Puis Benoît XVI a signalé que Mère Mary MacKillop, première sainte australienne, « se consacra comme jeune femme à l’éducation des pauvres sur le terrain difficile et prenant de l’Australie rurale… Elle pourvut aux besoins de chaque jeune qui lui était confié, sans considérer ni sa condition ni sa richesse, lui fournissant une formation aussi bien intellectuelle que spirituelle. Malgré de nombreux défis, ses prières à Saint Joseph et son inépuisable dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, auquel elle dédia sa nouvelle congrégation, ont donné à cette sainte femme les grâces nécessaires pour rester fidèle à Dieu et à l’Eglise. Par son intercession, que les disciples d’aujourd’hui continuent à servir Dieu et l’Eglise avec foi et humilité! »

Giulia Salzano, a-t-il poursuivi, « comprit bien l’importance de la catéchèse dans l’Eglise et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se consacra à celle-ci avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à la formation de personnes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Elle répétait à ses consoeurs qu’elle désirait faire le catéchisme jusqu’à la dernière heure de sa vie, démontrant de tout son être que si Dieu nous a créé pour le connaître, l’aimer et le servir en cette vie, il ne fallait rien faire passer avant cette mission. Que l’exemple et l’intercession de sainte Giulia Sarzano soutiennent l’Eglise dans son éternelle mission d’annoncer le Christ et de former d’authentiques consciences chrétiennes! »

Le pape a conclu en évoquant sainte Battista Camilla Da Varano qui « témoigna jusqu’au bout le sens évangélique de la vie, spécialement en persévérant dans la prière… Sa vie, totalement immergée dans les profondeurs divines, fut une ascension constante dans la voie de la perfection, avec un amour héroïque envers Dieu et le prochain. Elle fut marquée par de grandes souffrances et des consolations mystiques… A une époque où l’Eglise souffrait d’un relâchement des moeurs, elle parcourut de manière décidée la voie de la pénitence et de la prière, animée par l’ardent désir de renouvellement du Corps mystique du Christ ».

Source : VIS du 17 octobre 2010

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