Les études suivies -écoles de commerce et d’ingénieurs, écoles de journalisme, Écoles normales supérieures, Instituts d’études politiques- ainsi que le souhait de vivre la foi chrétienne au sein de ces lieux rassemblent les jeunes adultes de CGE. Le terme « réseau » qualifie très bien Chrétiens en grande école. C’est-à-dire que l’on retrouve un esprit commun et des formes d’actions assez variées. Au cœur de ce réseau (environ 3 000 étudiants, 80 « communautés chrétiennes » soit une par école ou par ville), des étudiants sont appelés à prendre des responsabilités. Ils répondent présents avec une énergie et une inventivité remarquables !
 

Chrétiens en grande école a la chance d’être intégré dans la diversité du tissu associatif des écoles. Souvent les aumôniers sont aussi en lien avec les équipes de direction des campus, les responsables des résidences étudiantes, etc. Ces relations permettent d’éviter le développement d’une vie chrétienne d’un côté et celui d’une vie étudiante de l’autre, afin que le jeune adulte unifie sa vie plus possible. La communauté CGE propose une vie de prière et de sacrements. Elle organise des temps de formation, notamment à partir de témoignages. Elle permet, en lieu avec d’autres associations, de mener des actions sociales et caritatives. Les étudiants sont très marqués par ce type de projet, ils désirent agir pour un monde plus juste. Enfin la Rencontre nationale est l’évènement majeur, pivot, pour le réseau. Elle est préparée au maximum par les communautés. Cette année, nous avons choisi le thème, très mobilisateur pour les étudiants, de l’évangélisation et nous essayerons d’entrer dans la pédagogie de Jésus. Nous espérons rassembler 1 000 étudiants sur le campus de Paris Saclay. Nous étions 850 l’an dernier à Toulouse !
 

Je voudrais d’abord évoquer les continuités de l’esprit du réseau : vie spirituelle, temps de formation, engagement solidaire. CGE est au croissement des études, de la compétence professionnelle, et de ce à quoi l’Évangile et l’Église nous appellent. CGE a également noué des liens avec d’autres, en particulier le Mouvement Chrétiens des Cadres et dirigeants (MCC) qui est un de ses enfants naturels, et avec les Semaines sociales de France, la Délégation catholique pour la coopération (DCC). Ensuite, il y a des changements qui sont autant de défis augmentés, comme la grande mobilité des étudiants et la culture actuelle de « l’hypercommunication ». Comment, dans un monde de l’image plus que du bruit encore, conduire à découvrir que Dieu est plus intérieur à moi que moi-même ? Autre défi : la diversité sociale. Nous l’aborderons lors d’une des la table ronde de la Rencontre nationale. Les écoles d’ingénieur et de commerce sont une des filières d’excellence de notre pays. Les personnes qui y accèdent sont aujourd’hui plus favorisées que celles qui y accédaient hier. Notre responsabilité est d’informer et d’associer les étudiants à cette réflexion. Quelle grâce et quelle joie d’être envoyé en mission auprès d’eux ! Je crois à un don d’amitié très importante entre les étudiants, ainsi qu’à un don de fécondité ecclésiale et sociale. Si ce que ces hommes et ces femmes vivent aujourd’hui à 20 ans est pertinent, alors l’Esprit Saint leur indiquera comment continuer à porter du fruit.