Les pèlerins viennent de toute la France et aussi d’Italie, de Suisse ou de Belgique. Dans la mesure du possible, ils sont fidèles à cette petite semaine qui, en prélude aux grandes journées des 24 et 25 mai, permet de conjuguer retrouvailles familiales, rencontres d’amitié et temps forts spirituels.

Pendant longtemps, la vie ecclésiale des Gitans et des Voyageurs s’est résumée à une pastorale d’accompagnement des grands moments de la vie autour des baptêmes et des obsèques. Depuis une trentaine d’années l’aumônerie a développé un projet de formation qui a suscité l’émergence de responsables dont certains ont désormais des ministères ou des lettres de missions. Cela a permis une évolution dans la manière de vivre le pèlerinage : alors qu’autrefois les dévotions tournaient presque exclusivement autour de Sainte Sara, dont la statue est abritée dans la crypte de l’église fortifiée, c’est aujourd’hui le message de la Résurrection qui est premier.

C’est ce qui sera célébré avec éclat les 24 et 25 mai lors des messes, des célébrations autour de l’ostension des reliques des saintes Maries Jacobé et Salomé et de la procession à la mer qui commémore leur arrivée sur cette côte de Camargue. L’évangile de Saint Marc les présente comme des témoins de la mort et de la résurrection du Christ (Marc 15, 40 et 16).

Les journées qui précèdent (du 19 au 23 mai) s’organisent autour de rencontres informelles, d’une réunion quotidienne qui rassemble une centaine des membres les plus actifs de l’aumônerie (Gitans, Voyageurs et Gadjé), de catéchèses pour les enfants et d’eucharisties sur une dizaine de terrains.
 
Gadjé : Non Gitans, membres de l’aumônerie ou paroissiens de cette petite commune de 2500 habitants hors saison touristique