Chana tova à nos amis Juifs !

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Le « Dimanche du judaïsme », 2 octobre 2011, les catholiques sont invités à témoigner leur amitié à la communauté juive, à l’occasion des fêtes du Nouvel An juif (Roch Hachana) et du Jour du Grand Pardon (Yom Kippour).

Pour la 19e année consécutive, le Service des Relations avec le Judaïsme du diocèse de Paris propose des cartes de vœux pour manifester à la communauté juive notre amitié. Explications du graphisme de la carte 2011 :

« Au centre : un « shofar » (corne de bélier), qui est utilisé au cours des offices de Rosh Hashana et de Kippour. Le jour de Rosh Hashana, il rappelle la souveraineté de Dieu et annonce le jugement divin qui sera scellé à Kippour.

Il invite au repentir, à la conversion (teshouva) auxquels sont consacrés les Yamim nora’im (dix jours redoutables entre Rosh Hashana et Kippour). A Kippour, il clôt la fête et annonce ainsi la fin du jeûne. Le shofar qui retentit à l’issue du jeûne de Kippour n’est pas une alarme. Il évoque le shofar du Jubilé qui, tous les cinquante ans, annonçait la libération des esclaves, le renoncement aux dettes et le retour des terres à leurs premiers propriétaires.
Le Jubilé commençait immédiatement après Kippour. C’est pour s’en souvenir qu’à l’issue du jeûne, après ces instants particulièrement émouvants et solennels où sont affirmés l’unicité de Dieu et son règne, le shofar retentit.

Du shofar sort une parole. C’est une citation du Psaume 8, 4 : « Réveille-toi pour contempler les cieux et l’oeuvre de ses doigts » prononcée pendant les selihot (prières pénitentielles qui précèdent et préparent Rosh Hashana. Cette prière (Yachén al téradam, « Toi qui sommeilles ») a été composée par Yehouda Halévi (1075-1141, poète et philosophe espagnol), elle invite le fidèle à se réveiller pour invoquer Dieu et se préparer au jugement de Rosh Hashana.

En bas à droite se trouvent deux grenades, fruits remplis de grains qui sont à la fois un signe de
fécondité, un symbole d’unité pour le peuple d’Israël dont les membres doivent être unis les uns aux autres comme les grains de la grenade. Enfin et surtout comme le Talmud l’enseigne (Traité Sanhédrin 37a) « même les méchants en Israël sont remplis de bonnes actions comme les grenades [sont remplies de graines] ». Le jour de Roch Hachana, le jour du Jugement, on mange une grenade pour rappeler à Dieu toutes les bonnes actions accomplies durant l’année écoulée et espérer ainsi la miséricorde du jugement ».

 

Deux fêtes juives

Nouvel an, la fête de Roch Hachana 5572 (28 septembre au soir au 30 septembre 2011) commémore la création de l’homme par Dieu pour être son partenaire. Elle ouvre un temps d’examen de sa vie et invite à une conversion. Elle est marquée par la sonnerie du Chofar (corne de bélier).

Le Grand Pardon, Yom Kippour (7 octobre au soir au 8 octobre 2011 à la tombée de la nuit) est caractérisé par 25 heures de jeûne et de prières et scandé par cinq offices à la synagogue. Ce jour permet à l’homme d’obtenir le pardon de ses péchés contre Dieu et contre son prochain.

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