J’ai fait l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris. En 2008, j’ai été ordonné prêtre dominicain. Après mes études, on m’a confié deux missions. La première, au sein du service formation du diocèse de Strasbourg, portait essentiellement sur l’Ecriture Sainte et la théologie fondamentale. La seconde était l’animation du pèlerinage du Rosaire, grand rendez-vous dominicain à Lourdes. J’ai fait cela pendant 3 ans. Lors du chapitre provincial, j’ai été appelé à être l’aumônier national de Chrétiens en Grande Ecole (CGE) et à ce titre-là, Directeur adjoint du Service national pour l’Evangélisation des Jeunes et pour les Vocations (SNEJV).

Pour Chrétiens en Grande Ecole (CGE), j’ai participé à l’organisation de la Rencontre Nationale en 1998, à l’Ecole Supérieure de Commerce à Paris. L’année suivante, je suis devenu Président national de CGE. Je connais donc bien cette association dont la mission est restée globalement la même : animer un réseau de communautés chrétiennes, d’antennes de coloration CGE dans les aumôneries où il n’y a pas forcément de séparation entre les étudiants. Ma mission est caractérisée par un travail étroit avec un Bureau national d’étudiants. La culture de Chrétiens en Grande Ecole est de leur confier beaucoup de responsabilités. C’est vraiment eux qui animeront le réseau. L’aumônier national a un rôle d’accompagnateur de la responsabilité étudiante. Pour eux, c’est l’apprentissage de la prise de responsabilités dans l’Eglise, de l’affirmation de la foi dans un témoignage et dans des actes, dans leur vie étudiante, préfiguration de leur vie professionnelle. C’est un moment sensible à accompagner – choix de vie, orientations professionnelles – et où le soutien d’une communauté chrétienne étudiante est important. Je remarque une forte aspiration à la prière commune et une attention à l’Eglise, avec un désir fort d’en comprendre les enjeux, pour s’y insérer.

Le Bureau national est appelé pour un an, à l’initiative du Bureau sortant qui essaie de constituer une équipe équilibrée à partir des différents types de communautés d’écoles de la région parisienne, pour des questions de proximité. Nous nous réunissons chaque semaine. Nous nous sommes rencontrés en mai/juin pour apprendre à nous connaître. Puis le Bureau a été présenté au cocktail de fin d’année de Chrétiens en Grande Ecole (CGE), mi juin. Il y a eu une journée de travail fin août et trois rendez-vous en septembre. Nous avons déjà eu l’occasion de préparer, avec l’équipe nationale de pastorale étudiante, un week-end de formation des étudiants en responsabilité, les 10 et 11 septembre. Une centaine d’étudiants étaient présents, originaires de toute la France, issus de communautés CGE, mixtes ou universitaires.

Cette année, il n’y aura pas de Rencontre Nationale. Le rendez-vous annuel de Chrétiens en Grande Ecole (CGE) sera intégré dans « Ecclésia Campus » à Rennes, les 4-5 février 2012. Nous aurons donc la possibilité de travailler sur le réseau et ses projets, comme les prix remis chaque année. Avec le soutien de partenaires, un concours récompense les projets innovants. En 2010, l’ensemble des communautés chrétiennes de Lyon avait monté une pièce de théâtre, jouée à la veillée de la Rencontre nationale. Le financement a servi à son développement jusqu’aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid (16-21 août 2011). Il existe aussi un projet solidarité Nord/Sud, avec le concours de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Il est destiné à sensibiliser les étudiants à cette dimension. A partir de cette année, il sera commun avec la pastorale étudiante universitaire. L’an dernier, le prix a été décerné à un projet d’étudiants de l’ESSEC, « Rêves de mamans », qui apportait un soutien à des mères célibataires au Brésil.