Jean Sagols : « Le message de Bernadette m’a transporté »
Dans le film de Jean Sagols, deux journalistes mènent l’enquête sur les événements qui troublent l’ordre public à Lourdes. Ces deux personnages inventés donnent à la narration « un œil actuel ». L’un garde une distance par rapport à cette affaire mystérieuse, tandis que l’autre (Gilles Lemaire à gauche) se laisse toucher. Sans doute est-il le double du réalisateur. Catholique non pratiquant, celui-ci a reconnu avoir changé. « Son message m’a transporté » a-t-il dit, touché par le chemin de foi exceptionnel de Bernadette, né de sa « faiblesse » (une santé fragile, une famille pauvre).
Un film limpide
A ses côtés à l’affiche : Rufus (Mgr Forcade, évêque de Nevers) mais aussi Alessandra Martines (Louise Soubirous) et Alain Doutey (docteur Dozous).
Parmi les films marquants, « Bernadette » de Jean Delannoy (1987) et « Le chant de Bernadette » de Henry King (1943) ont été salué par l’équipe du film « Je m’appelle Bernadette » (2011) de Jean Sagols (photo).