L’Eglise en France préoccupée par la question écologique
Fruit de deux années de dialogue avec des experts et de débats entre évêques, ce document donne les repères théologiques de la réflexion des évêques, propose des pistes d’actions concrètes et appelle à une conversion de notre rapport à la nature, à l’homme et à Dieu – appel « le plus déterminant ».
Ni chasse gardée de spécialistes ni cause perdue de soixante-huitards, l’engagement écologique est « la responsabilité de chacun » rappellent les évêques. Ils encouragent d’ailleurs les chrétiens à « se rapprocher d’autres acteurs de la société, eux aussi mobilisés sur les questions d’environnement ».
« Pour changer notre monde, changeons nos cœurs ! » invitent les évêques dans la 3ème partie. Ca tombe bien : du 1er mai – 31 mai 2012, le site Notre-Dame du Web propose une retraite en ligne pour « prendre conscience de la place de la Création dans nos vies et du respect à avoir envers elle ».
Les évêques encouragent aussi de « Célébrer Dieu Créateur ». Il s’agit d’instaurer des « Fêtes de la Création », entre le 1er septembre (journée de la Création pour les Eglises orthodoxes) et le 4 octobre (fête saint François d’Assise, patron des écologistes). Par exemple, en 2012, « Un Temps pour la Création », animé par Oeku (association œcuménique basée en Suisse), aura pour thème « Que ruissellent le lait et le miel » et mettra à l’honneur jardins, champs, prairies et autres pâturages.
Des rassemblements plus respectueux de la planète
Dès aujourd’hui, Diaconia 2013 – qui fait le lien entre inégalités sociales et écologiques – intègre cette dimension dans la préparation de son événement final à Lourdes.