Pascaline Lano : « Aider les familles à vivre leur vocation malgré les difficultés et les fragilités »

Pascaline Lano

Professionnelle de la communication, la nouvelle directrice du département Famille au sein du service Famille et société de la conférence des Evêques de France a aussi étudié la théologie de la famille. Elle enseigne la théologie morale au Centre d’études théologiques de Caen et participe à la mission de l’équipe de formation permanente du Diocèse de Bayeux-Lisieux.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis née en 1964 à Lille, je suis mariée et mère de quatre enfants.
Après une formation en communication (Ecole Française d’Attachés de presse), j’ai été pendant 10 ans chargée de communication dans plusieurs partis politiques, puis auprès du ministre des Affaires européennes entre 1993 et 1995.
J’ai ensuite, tout en prenant davantage de temps pour les enfants, entamé des études de théologie, qui ont abouti à l’obtention du Master en théologie ; je me suis spécialisée dans la théologie de la famille.
Désormais, outre le poste de directrice du département famille au sein du service famille et société de la conférence des évêques de France, que j’occupe à quart-temps, j’enseigne la théologie morale au Centre d’études théologiques de Caen et je participe à la mission de l’équipe de formation permanente du Diocèse de Bayeux-Lisieux. Ces trois missions, en complément de ma vie de famille, me paraissent complémentaires, alliant expérience de terrain, réflexion et action pastorale.

Comment ce parcours vous a-t-il préparé à la nouvelle mission qui vous est confiée à la Conférence des évêques de France ?

L’appel de la conférence était pour moi très inattendu, mais en observant tout le travail accompli pendant l’opération « familles-2011 », j’ai été tout à fait emballée à l’idée de participer à continuer le chemin parcouru en mettant mes compétences et mon expérience au service des évêques et des responsables de la pastorale familiale qui, partout en France, se dévouent pour aider les familles à vivre leur vocation malgré les difficultés et les fragilités. Mon intérêt pour la vie publique et le sens du bien commun, ainsi que la certitude de la bonté et de la pertinence du message de l’évangile me poussent à essayer de participer à répondre à ce défi si grand : comment l’Église peut-elle aider les familles aujourd’hui ? J’espère qu’en complément du travail théologique qui reste toujours à approfondir, mon expérience en communication va nous aider à conforter les familles dans leur mission personnelle et pour la société, et ce, quel que soit leur parcours.
Les perspectives et propositions issues de la démarche « famille 2011 » constituent en quelque sorte pour moi une feuille de route et un défi : il y a beaucoup à faire, aussi bien en direction de la société que des communautés chrétiennes.
 

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