Mgr Gemayel plaide pour les chrétiens d’Orient
Le Moyen Orient, a-t-il rappelé, est historiquement « un lieu de rencontre des trois grandes civilisations monothéistes ». Il n’a pas hésité à qualifier les chrétiens d’Orient d’experts du dialogue islamo-chrétien et de « passeurs de culture et de civilisation » depuis 1400 ans.
Aujourd’hui ce « théâtre de luttes et de tensions » voit la disparition graduelle des chrétiens, représentants d’une diversité culturelle et religieuse. Or ce phénomène, estime Mgr Gemayel, a des répercussions « dans tous les domaines ».
« L’Europe est concernée par ce qui se passe au Moyen et au Proche Orient » a insisté l’évêque maronite. Il attend de la France et des instances européennes plus qu’un soutien : un véritable arbitrage.
Mgr Gemayel ne peut se résoudre à voir ses frères d’Orient « immigrés », « abandonnés », encore moins réfugiés « dans des réserves ». En union avec le Pape François, il fait appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté : « Nous avons besoin de charité et de justice, de paix et de liberté » plaide-t-il.
A l’origine de l’initiative, Patrick Karam, Conseiller régional, a su rassembler les représentants de plusieurs Eglises d’Orient : Eglise Maronite, Eglise grecque-catholique (rite melkite), Eglise syriaque catholique, Eglise copte orthodoxe… Plusieurs associations confessionnelles de solidarité étaient présentes – L’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Portes Ouvertes, Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) – ainsi que des associations politiques.