Vivre et Aimer, une solide « Bonne Nouvelle »
Un beau cadeau à s’offrir
Ce qui les a particulièrement marqués ? Les témoignages donnés « non pas pour se dévoiler, mais pour aider d’autres à avancer », le « respect de l’intimité des couples » qui échangent à deux sur leur vie concrète, de façon confidentielle -de la même manière que deux prêtres ou deux religieuses entre eux, l’utilisation d’un langage spontané pour dire son ressenti (« JE suis en colère » et non pas : « Tu exagères »…), « l’ouverture du mouvement aux divorcés-remariés, aux non croyants et aux croyants différemment »… Au point qu’appelés en tant qu’animateurs en 1978, ils se sont investis à fond.
« On travaille sérieusement la relation de couple, de façon positive, tout en gardant une touche d’humour. Lorsque nous animons une session, ni conférenciers ni psychologues, mais témoins de notre vie de couple, nous suivons le même parcours que les participants et, si besoin, nous les écoutons sans donner de leçons », précise Michèle. « 48 heures avec son conjoint, sans travail, ni enfants, ni distractions, c’est un beau cadeau à se faire », plaide Jean-Louis qui affirme : « Si nous n’avions pas vécu ce week-end deux ans avant le décès d’une de nos filles, nous ne serions vraissemblablement plus ensemble aujourd’hui ».
Quant aux prêtres, religieux ou religieuses qui participent à une session, eux aussi assurent y trouver une aide pour réfléchir à leur façon de vivre en relation, que ce soit avec leur communauté ou dans la vie fraternelle.
« Notre vie peut être « Bonne Nouvelle » si notre façon d’aimer est prophétie pour les autres », répondait en 1960 le père Gabriel Calvo, à un couple qui lui avait demandé d’être son conseiller spirituel. Le jésuite espagnol crée alors des retraites dans la pédagogie ignatienne qui essaiment à travers le monde.
En 1973, a lieu le premier week-end « Mariage Rencontre » dans le Pas-de-Calais. En 1996, « Mariage Rencontre France » change de nom et devient « Vivre et Aimer ».
Le Mouvement fait partie des Mouvements familiaux reconnus par la Conférence des évêques de France. Il organise 30 à 35 sessions par an, pour environ 500 couples et une quinzaine de prêtres, religieux et religieuses.
Des sessions « Amour et engagement » sont également proposées aux jeunes couples qui projettent de s’engager dans la durée, et, pour la plupart, dans le sacrement du mariage.