Père Georges Vandenbeusch, prêtre « Fidei Donum »

Au moment où, très nombreux, nous pensons très fort au père Georges Vandenbeusch enlevé au Cameroun et emmené au Nigéria par un groupe terroriste, il est peut-être important de rappeler l’origine de la mission de Georges dans la paroisse de Nguetchewe.
 
Le père Georges, précédemment curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux (diocèse de Nanterre), a répondu, en accord avec son évêque – à l’époque Mgr Gérard Daucourt – à l’appel « Fidei Donum ».

Lors de la fête de Pâques 1957, le pape Pie XII publiait une lettre importante, une encyclique, dans laquelle il demandait aux Églises d’Europe – riches en prêtres à cette époque – de prêter pour quelques années des prêtres aux Églises naissantes et pauvres en personnel missionnaire. Cette lettre du Pape concernait aussi l’envoi de religieux et de religieuses ainsi que des volontaires laïcs pour aider ces jeunes Églises et les Instituts missionnaires qui y étaient déjà présents.
La lettre de Pie XII commençait par ces deux mots : « Fidei donum », c’est-à-dire : « Le don de la Foi ».
Ainsi, depuis 1957 et jusqu’à aujourd’hui, de nombreux missionnaires sont partis, pour quelques années ou des périodes plus longues, au titre du don de la Foi.

Les prêtres Fidei donum sont plus de 1.000 à avoir répondu à l’appel de l’Église depuis 1957 et aujourd’hui, ils sont 150 en Afrique, Asie et Amérique Latine, totalement solidaires avec les peuples et les communautés chrétiennes qui leur sont confiés. Le témoignage de leur foi au Christ et à l’Église passe aussi par la participation à de nombreux projets de développement dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture.
Ainsi, le père Georges à Nguetchewe travaille au développement des écoles et à l’accueil des réfugiés venant du Nigéria.

La présence des missionnaires catholiques dans les cinq continents de notre monde, au service de tous et prioritairement des plus pauvres, est le signe concret de l’Amour universel de Dieu, qui veut que tout homme soit sauvé dès aujourd’hui, c’est-à-dire reconnu dans sa dignité de fils de Dieu.

P. Jean Forgeat
Service de la Mission Universelle de l’Église
Échanges entre Églises – pôle Afrique, Asie, Océanie

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