L’éducation ne peut suivre la pensée unique
Et à propos des premiers, il a déclaré se sentir « interpellé par tout le mal que nombre de prêtres, une minorité, ont fait en agressant sexuellement des mineurs. L’Eglise est consciente de ce drame. Ces prêtres ont également blessé l’Eglise et il faut agir pour traiter ce problème et prendre les sanctions qui s’imposent. Il faut agir avec force car on ne doit pas plaisanter avec l’enfance… De même est-il de première importance de développer des projets de lutte contre l’esclavage du travail, le recrutement des enfants soldats, la violence contre mineurs. Il faut donc rappeler le droit de l’enfant à grandir dans une famille, avec des parents capables de créer un climat favorable à leur développement et à leur croissance affective. Et il faut être très attentif en cela à bien insister sur le caractère masculin et féminin des parents. Parallèlement il convient de défendre le droit des parents à choisir le type d’éducation, y compris morale et religieuse, qu’ils veulent pour leurs enfants. Pas plus que sur les adolescents on ne peut soumettre les enfants à des expérimentations éducatives. Ils ne peuvent pas être des cobayes! Les horreurs qu’elles ont produites en particulier lors des dictatures génocidaires conservent leur actualité sous des présentations plus modernes pour pousser enfants et jeunes vers la dictature de la pensée unique. Récemment un grand expert en éducation m’a confié que certaines fois on a l’impression d’envoyer les enfants dans des écoles qui ressemblent à des camps de redressement ».
Se former à l’anthropologie de l’enfant
Pensant au logo de la commission pour la protection de l’enfance et de l’adolescence de Buenos Aires, qui représente la Fuite en Egypte, le Pape a dit qu’il faut parfois fuir pour se défendre, parfois s’arrêter et combattre ».
Source : VIS du 11 avril 2014