Notre-Dame de la Garde : la statue de la Bonne-Mère en pleine rénovation pour ses 810 ans

Comme tous les 30 ans, la statue de la Bonne-Mère se refait une beauté. Découvrez l’histoire et la rénovation de ce lieu-phare du diocèse, patrimoine cher à tous les marseillais, qui attire plus de 2 millions de visiteurs par an. Coup d’envoi du chantier de Notre-Dame de la Garde le 2 février 2025.

Notre-Dame de la Garde : 810 ans de foi et de protection

Longtemps, la colline sur laquelle est édifiée la basilique n’intéressa personne, hormis pour y installer une tour de vigie – d’où son nom « La Garde » noté en 904 -, puis une petite chapelle en 1214. En 2025, plus de 2 millions de visiteurs de tous horizons et de tous âges ont été recensés.

« C’est extraordinaire cette vie qui foisonne. Il ne peut pas y avoir de plus belle image de la catholicité qu’un lieu comme celui-ci où montent des personnes de toutes cultures et de toutes religions, un lieu où les priants et les suppliants sont rejoints par d’autres. Il n’y a eu ici ni miracle ni apparitions, juste le message évangélique forgé au cours des siècles », avait témoigné son recteur de 2009 à 2017, le Père Jacques Bouchet.

Protectrice des marins et des pêcheurs, Notre-Dame de la Garde reçoit régulièrement des ex-votos, c’est-à-dire ces objets offerts en signe de reconnaissance à une divinité ou un saint, souvent en remerciement d’une grâce obtenue. Ce peut être des plaques gravées avec des messages de gratitude, des tableaux représentant des scènes de sauvetage en mer, des maquettes de bateaux suspendues dans la basilique. 

Ces témoignages de foi illustrent la relation profonde entre les fidèles et la Bonne-Mère, qui est depuis des siècles la protectrice des Marseillais et des marins.

 

Une restauration pour préserver un symbole

La statue de Notre-Dame de la Garde, qui doit être redorée tous les 30 ans, va être restaurée ainsi que le campanile et d’autres espaces de la basilique. Grâce aux nouvelles technologies utilisées, la nouvelle devrait pouvoir tenir 50 ans. Tout au long du chantier, le site restera ouvert au public.

La fête de la Chandeleur le 2 février 2025 marquera le lancement officiel du chantier de rénovation et de dorure de la Bonne Mère. Un chantier historique et indispensable, rendu possible grâce à la mobilisation de milliers de donateurs (pèlerins, touristes, fidèles du diocèse, habitants), des collectivités locales mais aussi des entreprises et mécènes du territoire.

Haut-lieu de la vie marseillaise qui accueille plus de 2 millions de visiteurs par an, la basilique Notre-Dame de la Garde est un domaine privé, propriété du diocèse de Marseille : tous les travaux de restauration sont à sa charge. Sur 2,8 M€, 1,4 M€ sont nécessaires pour la seule statue, dont la redorure réclame 30 000 feuilles d’or.

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