Le MRJC réinvente la mobilité !
Un nouveau modèle énergétique à construire
Il s’agit d’engager la réduction des besoins en énergie. Il n’est plus possible de fonder uniquement notre avenir énergétique sur le progrès technologique. Nos modes de vie ont abouti à de nombreux gaspillages ; nous avons l’obligation de les résorber. Si les énergies renouvelables locales sont dorénavant incontournables, il convient à chaque fois d’en mesurer les conséquences environnementales. Nous mettons ainsi en garde contre l’utilisation des terres arables destinée à la production des agrocarburants.
Relocaliser l’économie dans nos territoires
Les crises actuelles nous invitent à relocaliser et opter pour une économie de proximité. Sans nier les enjeux des échanges mondiaux, il s’agit de repenser l’activité humaine à une échelle locale. Enclencher ce mouvement, c’est une façon de se réapproprier l’économie. Aujourd’hui, une économie démocratique, éthique et locale reste à construire. Le principe d’égalité dans les politiques d’aménagement du territoire doit être réaffirmé. Les politiques d’aménagement du territoire privilégient trop souvent la vitesse et la rentabilité, au détriment de l’accessibilité et des services publics. Éducation, emploi et loisirs sont souvent conditionnés par la qualité de l’offre de transports. Changer notre rapport au temps nous permettra d’adapter nos rythmes de vie et nos exigences de nouvelles mobilités.
Le permis de conduire, sésame pour l’autonomie des jeunes en milieu rural
Nous devons améliorer l’accès au permis de conduire par des mesures très concrètes : une augmentation du nombre d’inspecteurs pour éviter l’engorgement à l’examen, l’instauration d’un prix variable en fonction du quotient familial pour réduire les inégalités, l’introduction du code de la route au sein du système scolaire dans les lycées. C’est un levier essentiel pour la promotion des usages alternatifs de la voiture, comme l’auto-stop et le covoiturage.
Il y a urgence à réintroduire de la lenteur et des repères là où règnent la vitesse et l’instabilité. C’est en changeant nos modes de déplacement et nos modes de consommation que nous pourrons construire une mobilité durable. Bougeons autrement !