La Conférence épiscopale d’Angleterre appelle à une action ambitieuse sur le changement climatique
À l’occasion de la COP 24, la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles s’associe aux présidents des conférences épiscopales catholiques de l’UE pour appeler les responsables politiques à œuvrer pour une mise en œuvre ambitieuse de l’accord de Paris.
Nous encourageons les participants à veiller à ce que la COP 24 constitue un jalon dans la voie tracée en 2015 à Paris, entendant toujours à la fois le cri de la terre et celui des pauvres. La COP 24 a débuté dans le contexte d’un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) soulignant la nécessité urgente d’œuvrer pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degrés au-dessus des niveaux préindustriels, un rapport majeur du WWF montrant que nous avons assisté à un déclin général 60% de la taille des populations d’espèces entre 1970 et 2014 et les prévisions du bureau météorologique, qui montrent une augmentation des températures estivales, des conditions météorologiques extrêmes et une élévation du niveau de la mer au Royaume-Uni au cours du prochain siècle.
Nous avons également vu comment la couche d’ozone protectrice de la Terre continue de se reconstituer, montrant comment, lorsque la communauté internationale prend de sérieuses mesures concertées, nous sommes capables de guérir notre planète blessée, ce qui nous donne une raison d’être optimistes pour faire le nécessaire pour: limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés.
« … tout n’est pas perdu. Les êtres humains, bien que capables du pire, sont également capables de se dépasser, de choisir à nouveau ce qui est bon et de prendre un nouveau départ, malgré leur conditionnement mental et social. Nous pouvons prendre un regard honnête sur nous-mêmes, afin de reconnaître notre profonde insatisfaction et de nous engager sur de nouvelles voies menant à une liberté authentique. Aucun système ne peut totalement supprimer notre ouverture à ce qui est bon, vrai et beau, ou notre capacité, donnée par Dieu, à répondre à sa grâce travaille au plus profond de nos cœurs. Je lance un appel à tous les peuples du monde pour qu’ils n’oublient pas cette dignité qui est la nôtre. Personne n’a le droit de nous la prendre (Laudato Si, paragraphe 205). «