Hier, le pape François a rencontré 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne réunis à Rome pour marquer et célébrer le 60e anniversaire de la signature du traité de Rome.

Ce traité a été signé à l’origine dans le contexte plus large d’un continent sortant de guerre, confronté à des tensions politiques, à une polarisation et à un dénuement social. Le traité visait à apporter une plus grande prospérité grâce à la stabilité politique et économique, à la dignité et à la liberté avec la création de la CEE, qui est devenue l’Union européenne

Alors que nous célébrons la signature du traité de Rome ce week-end, nous sommes de plus en plus conscients d’être les enfants et les petits-enfants de cette vision unificatrice qui a ennobli et responsabilisé ses États membres.

Il ne fait aucun doute que le chemin a été difficile et nous continuons à faire face à de nombreux défis en Europe et dans notre propre pays à l’heure actuelle, qui menacent de manière nouvelle la paix, la dignité et le bien-être de tous les citoyens. Certes, l’héritage du Traité de Rome réside dans la poursuite du travail entamé par les générations précédentes qui ont cherché courageusement et prophétiquement à établir un meilleur avenir pour tous.

Comme nous le faisons sur les fondements du Traité de Rome, il est nécessaire de protéger et de promouvoir les droits de tous les êtres humains au sein de notre société afin de ne pas perdre ces libertés et ces valeurs si estimées.

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