« Après Facebook, retour au bon vieux site internet » : témoignage du P. de Raucourt
Au départ, je gérai mes contacts sur Facebook de manière assez restrictive. Et puis, il y a eu un effet de contagion. J’ai fait le choix de m’ouvrir et d’accepter également des contacts avec des jeunes que je ne connaissais pas directement, dans la mesure où je voyais d’où ils venaient. En général, des « amis » d’ « amis ». J’ai joué la carte de l’ouverture. Le terme d’ « amis », à ce propos, ne veut rien dire : ceux qui me demandent de les accepter dans mes contacts ne se présentent jamais.
Nous discutons souvent de Facebook dans les groupes d’aumônerie, ou bien avec les jeunes dont j’ai la charge, au lycée. Je ne pensais pas que ça avait autant d’importance pour les jeunes aujourd’hui. Ce qui me gène, c’est ce mouvement général où l’on exhibe sa vie en permanence.
Facebook, j’en reviens. Outre la question d’une intimité souvent mal gérée, le réseau en ligne encourage une curiosité qui n’est pas saine. Personne ne maîtrise vraiment ce qu’il communique. De plus, je trouve Facebook complètement inadapté pour le fonctionnement pratique d’un groupe d’aumônerie. Nous avons d’autres ressources techniques bien plus performantes pour échanger des documents, créer des listes d’envois, etc. »