L’attente en questions

Que penser des solutions proposées par la médecine ?

Face à certaines propositions médicales, la prudence et la réflexion sont de mise. L’Église dans l’instruction « Donum Vitæ » énonce de précieux repères éthiques et formule quelques réserves concernant l’assistance à la procréation médicale telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.
Les principaux critères de discernement concernent la dignité de l’enfant à naître ainsi que l’unité du couple des parents. Portant d’abord son regard sur l’enfant, sans toutefois négliger la souffrance vive des couples qui désirent donner la vie, l’Église rappelle le «droit de l’enfant à naître de l’amour de ses parents ».
D’un point de vue éthique, toutes les techniques ne se valent pas. L’insémination artificielle et la fécondation in-vitro (F.I.V.) ne soulèvent pas les mêmes questions, tandis que le recours à un donneur externe renvoie à d’autres interrogations concernant l’identité de l’enfant à naître.
Cette réflexion en conscience est parfois douloureuse pour le couple tant le désir d’enfant est fort. Cependant la responsabilité de parent s’exerce dès cet instant. S’informer, rencontrer des personnes avec lesquelles échanger en vérité, prier sur ces questions amène les couples à découvrir des profondeurs insoupçonnées sur le mystère de la vie et le désir de la protéger. Ils seront aussi amenés à s’interroger sur la fécondité de leur mariage : comment déployer leur vocation spécifique à donner la vie dans le monde malgré cette épreuve ?

Source : Simples questions sur la vie

L’adoption est-elle une réponse ?

L’adoption n’est pas un pis-aller, elle n’a rien d’automatique, c’est un appel particulier, différent de celui qui consiste àaccueillir des enfants biologiques. Pourtant comme le rappelait Jean-Paul II lors du Jubilé des familles adoptives le 5 septembre 2000 : « Adopter des enfants, les considérer et les traiter comme ses propres enfants, signifie reconnaître que la relation entre parents et enfants ne se mesure pas seulement à travers des paramètres génétiques. L’amour qu’elle engendre est avant tout don de soi. Il s’agit d’une « génération » qui a lieu à travers l’accueil, le soin, le dévouement. La relation qui en jaillit est si intime et durable, qu’elle n’est pas inférieure à celle fondée sur l’appartenance biologique ».
L’adoption est une démarche libre et volontaire il est important de souligner que tous les couples sans enfants ne sont pas appelés à adopter des enfants.

Source : Simples questions sur la vie

Se révolter contre Dieu ou trouver sa force en Lui ?

Comme toute souffrance, celle de ne pouvoir donner la vie est naturellement source de révolte. Cependant l’histoire des couples dits stériles, qui sont nombreux dans la Bible, montre que l’absence d’enfant est un mal contraire à la volonté de Dieu. Évidemment, la souffrance demeure un profond mystère.
En tous cas Dieu est du côté de ceux qui souffrent. C’est pourquoi Il est le seul qui puisse nous aider vraiment et nous consoler, après avoir entendu notre révolte dont les psaumes sont un bel écho. Les sacrements, en particulier l’Eucharistie, où Il se donne à nous et nous rejoint par son Amour offert sur la Croix sont les meilleurs réconforts qu’il nous offre.
De nombreux couples trouvent aussi la force et la consolation dans le sacrement des malades. Enfin, le sacrement de mariage source de l’amour et de la fécondité du couple, est aussi le roc sur lequel le couple peut s’appuyer dans une telle épreuve.

Source : Simples questions sur la vie

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