Mgr Pierre d’Ornellas : « La vie demeure un don »
« Bioéthique. Questions pour un discernement » s’adresse à un large public. Il se présente comme un dialogue avec l’étude du Conseil d’Etat (publiée en mai) et le rapport des Etats Généraux de la bioéthique (publié début juillet). Aux 7 thèmes définis pour la révision des lois de bioéthique (recherche sur l’embryon, don d’organes, assistance médicale à la procréation…), vient s’ajouter une réflexion sur la mission de la loi civile et sur le rôle du législateur, interrogations exprimées par les citoyens français lors des Etats Généraux. Le livre relaie ainsi la demande des Français pour une « loi nationale originale » et non « une loi d’alignement » qui cèderait aux pressions internationales. « Le moins-disant éthique est un piège redoutable » a rappelé Mgr d’Ornellas en citant le Conseil d’Etat.
« La tentation est de ne pas recevoir le don »
En adoptant la méthode du dialogue, l’Eglise assume sa mission, a relu Mgr d’Ornellas. Interrogé sur un bilan personnel de son implication dans ce dialogue, il a exprimé la conviction que l’éthique participait à la promotion d’une recherche scientifique digne. Il a cité en exemple la recherche sur les cellules souches embryonnaires, abandonnée par certains laboratoires au profit de celle sur les cellules souches adultes. Il a reconnu être fasciné, lui aussi, par la connaissance génétique. « La tentation est de vouloir maîtriser la vie. Or la vie demeure un don. La tentation est de ne pas recevoir le don » a-t-il conclu.
« Dignité humaine et loi civile », « Recherche sur l’embryon et cellules souches », « Prélèvements et greffes d’organes, de tissus et de cellules », « L’assistance médicale à la procréation et l’anonymat du don », « Une éventuelle législation sur la maternité pour autrui ? », « La médecine prédictive », « Recours au diagnostic prénatal et au diagnostic préimplantatoire ».
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