« Hag Pessah sameah ! »

seder pascal Depuis le 27 mars 2021, au coucher du soleil, a commencé Pessah, ou la Pâque juive. Les festivités prendront fin au soir du dimanche 4 avril. « Ce décalage de quelques jours entre la Pâque juive et la fête de Pâques catholique, nous permettra cette année d’assister à ces festivités », explique le Père Christophe Le Sourt, Directeur du Service national des relations avec le judaïsme.

Message à nos frères juifs

Hag #Pessah Sameah ! Oui, belle fête de Pâque à nos amis juifs. Puissent ces festivités remplir vos maisons de joie et de bonheur familial. pic.twitter.com/3ROyI6BLRz
— Christophe Le Sourt (@XofLeSourt) March 26, 2021

Que célèbre-t-on à Pessah ?

Pessah commémore la sortie du peuple hébreu d’Égypte. La fête est célébrée pendant huit jours à partir du 15 Nissan, durant lesquels la consommation de levain est interdite.

En hébreu, Pesssa’h signifie « passer par-dessus ». Ce nom vient rappeler que lors de la dernière plaie, l’Ange de la mort passa au-dessus des maisons des enfants d’Israël, grâce au signe du sang de l’agneau qui marquait les linteaux des portes, épargnant ainsi leur premier-né.

Le sens de Pessa’h : le temps de notre libération. Le peuple juif est libéré par Dieu et constitué en peuple libre.

Pessah a lieu au début du printemps. Cette fête de Pèlerinage a, comme les autres fêtes de pèlerinage, un sens agraire : la célébration du printemps au moment de la moisson de l’orge.

Qorban Pessah est l’agneau pascal, dont le sang marqua les linteaux des portes et fut mangé à la hâte au moment du départ. Son rituel fut célébré comme un repas de fête, de la marche au désert jusqu’à l’époque du Temple.

La fête commence par repas dont le rituel est précis et déterminé : le Seder, au cours duquel on lit la Haggadah. Il est composé d’aliments qui revêtent une importance symbolique et où la famille revit l’expérience de la libération de la servitude : « A chaque génération, chacun doit se considérer comme étant soi-même sorti d’Égypte » (rituel du Seder).