Le réseau Magis et lCentre de recherche et d’action sociales (Ceras) proposent cet été la session “Magis écologie”. Du 3 au 9 août, une trentaine de jeunes se rassembleront chez les sœurs dominicaines au monastère de de Taulignan, dans la Drôme, pour associer engagements spirituels et écologiques. Le lieu a du sens : non seulement, il favorise la contemplation, mais aussi il permettra de rencontrer une communauté religieuse impliquée dans la conversion écologique : en passant à l’agriculture bio, les sœurs ont réfléchi plus globalement à la cohérence de leur style de vie et de leur foi en un Dieu Créateur.

26 mai 2010 : Un panier pour la cueuillette des herbes. Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle, Montjoyer, Drôme (26), France. May 26, 2010: a basket for picking herbs, Notre-Dame d'Aiguebelle Abbey, Montjoyer, Drôme (26), France.

Sœur Hélène Noisette, auxiliatrice, et accompagnatrice de la session, nous explique le projet de cette session. Préoccupés par l’avenir de la planète et de ses habitants, de plus en plus de jeunes chrétiens cherchent à avancer vers un mode de vie plus ajusté au respect de la Création. Ces jeunes disent « la difficulté de concilier leur besoin de sens et d’engagement, et parcours professionnel ou mode de vie ». En participant à cette session, les participants trouvent un lieu d’échange avec d’autres personnes ayant les mêmes problématiques.

Pourtant, ils disent parfois manquer de lieux d’Église pour prendre au sérieux cette question. Sœur Hélène Noisette nous rapporte les propos d’une participante : « Souvent les écolos n’ont rien de catho et les cathos n’ont rien d’écolo ! ». Cette session leur permet d’avancer dans une plus grande conciliation entre écologie et vie spirituelle et foi chrétienne.

Il y aura trois piliers pour cette session qui leur permettra de « ralentir un peu » : des temps de jardinage avec les sœurs ; des ateliers de discussion pour relire Laudato Si’ et passer d’une approche souvent individuelle des questions écologiques à une réflexion sur les conséquences sociales de la prise en compte de ce défi ; enfin, des moments spirituels pour “laisser jaillir toutes les conséquences de [notre] rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui [nous] entoure” et “vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu.” (Laudato Si‘, 217)

7 jours pour se re-lier à soi, aux autres, à la Nature et à Dieu !
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