Benoît XVI est arrivé en Allemagne
Le défi œcuménique ? Il est essentiel. Car « même si l’unité n’est pas encore parfaite » avec les réformés, les chrétiens « doivent ensemble rendre le Christ visible dans ce monde ».
La désaffection pour l’Eglise catholique et les « débaptisations » ? C’est « compréhensible que l’on soit scandalisé par les crimes révélés ces dernières années ». Mais la vraie question est « pourquoi suis-je dans l’Eglise ? Suis-je dans l’Eglise comme dans une association sportive ou culturelle, ou bien est-ce plus fondamental » ? L’appartenance à l’Eglise touche « à l’essence même de mon être ». La question est : est-ce que je veux « être emporté dans le filet du Seigneur, tiré des eaux de la mort vers la vie » ?
Au château de Bellevue, au cours de son premier discours, le Pape a posé une autre question, à la société tout entière cette fois : qu’est-ce que la liberté ? Et de citer le réformateur allemand Von Ketteler : « de même que la religion a besoin de liberté, de même a liberté a besoin de la religion ». Et le Pape explique : le fait qu’il existe « des valeurs intangibles, que rien ni personne ne puissent manipuler » est « la garantie de notre liberté ».