« Cette canonisation me remplit de joie. Le 30 septembre, lors du Consistoire, j’étais en partance pour ma nouvelle communauté. Je retournais prendre de nouvelles responsabilités à l’Étoile, Maternité Catholique de Provence à Puyricard (Aix-en-Provence), au lieu même où j’ai été guérie dans la nuit du 2 au 3 juin 2005 grâce à l’intercession du Pape Jean-Paul II. N’est-ce pas un signe fort de la Providence ?
Jean-Paul II est à mes yeux un pasteur selon le Cœur de Dieu d’une étonnante proximité avec les plus pauvres, les plus blessés. Il a su leur dire la tendresse d’un Dieu qui est Père. Sa compassion touchera d’une manière nouvelle ceux qui le prieront. Ce qui m’a toujours étonné, c’est son audace, cet oubli de sa personne pour le Royaume, sa foi et sa vie de prière.
Je le prie à genoux et dans le silence de l’action de grâce. La Vierge Marie qui emplissait son cœur et lui donnait d’accueillir avec tendresse le monde entier est à mes côtés comme ces malades du monde entier qui se confient à la prière de toute la Congrégation.
Pape de la famille, apôtre de la miséricorde, il nous regarde de la fenêtre du ciel et nous dit encore : « avancez, n’ayez pas peur ». Il nous invite à garder l’audace évangélique dans les choix à poser pour répondre aux exigences de notre mission. Ses exhortations et ses encycliques restent vivantes et actuelles. Nous essayons d’incarner dans notre quotidien et service apostolique, l’Évangile de la vie. »