Le groupe a des profils ecclésiaux très divers : anciens Scouts et Guides, animateurs d’aumônerie, jeunes professionnels… A 27 ans d’âge médian, il se compose d’un tiers de couples. Et – surprise – ce « cru » compte beaucoup d’hommes, alors que deux tiers de femmes composent habituellement les effectifs.

Le contexte géopolitique, culturel et religieux des 16 pays d’envoi a été abordé. « Cette fois-ci, tous les continents sont représentés, remarque François-Xavier Guiblin, responsable de la communication de la DCC. Un quart Afrique, un quart Asie, un quart Moyen-Orient et un dernier quart pour le reste du monde ».

Une conférence sur la crise financière a remplacé l’intervention sur la crise alimentaire. Futurs gestionnaires d’écoles ou comptables de diocèses, ils n’échapperont pas à ses conséquences. François-Xavier Guiblin a trouvé le groupe mûr : « La coopération n’est pas un long fleuve tranquille ! Ils sont conscients des difficultés que cela comprend ».

Tout au long de leur séjour, les volontaires seront suivis personnellement et professionnellement par un bénévole en France qui fera le voyage pour les voir. Pour l’Avent, la DCC a préparé pour ses expatriés une retraite sur Internet. Animée par un Jésuite et une sœur de spiritualité ignatienne, elle s’intitule fort à propos : « Aventure ».