Chemin de crèches dans les églises de Lyon

Napolitaine, hispano-américaine ou encore « missionnaire », un fascicule présente 8 des crèches exposées jusqu’en janvier dans les églises de Lyon. Avant-goût.

 

On doit la première crèche à Saint François d’Assise en… 1223. Au fil du temps, Marie, Joseph, les bergers, les anges et toute une foule de personnages ont rejoint l’enfant Jésus. Devenue une tradition, la crèche a largement dépassé les frontières.

Elle sera napolitaine dans l’église baroque St Bruno-les-Chartreux. « Nuée d’anges, nativité au milieu de ruines romaines, rois mages avec leur cortège exotique » décrit le dépliant édité par la Pastorale du Tourisme. On y lit aussi que le décor de colonnes brisées, de vieux temples, symbolise l’ancien monde païen que va détrôner le christianisme.

L’hommage à St Paul donne une allure « missionnaire » à la crèche de l’église Saint Bonaventure. « Depuis Bethléem, où repose le nouveau-né, les chemins de la mission s’en iront rejoindre toutes les nations ; et les communautés chrétiennes fondées par Paul seront indiquées et fléchées sur ces multiples routes » indique le guide.

En traversant la Saône, on grimpera jusqu’à Notre-Dame de Fourvière où est installée une crèche « baroque hispano-américain ». 1m60 ! C’est la taille des personnages réalisés par le sculpteur mexicain Agustin Parra.

Aujourd’hui les crèches nous invitent à nous questionner sur la place que nous laissons aux plus petits, aux isolés, aux pauvres et aux exclus…

Et aussi…
Crèche napolitaine et scènes de rue, à l’église Saint-Pierre, à Anse
Crèche de personnages en cire des XIXème et XXème siècles, à l’église Notre-Dame, à Belleville
Crèche de santons de Provence, à l’église Saint-Cyr et Sainte-Juliette, à Saint-Cyr au Mont d’Or
Crèche animée (2 euros), exposée salle du Barriot, chemin de Pierre Blanche, à Dardilly

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