Noël, rendez-vous de l’espérance

Le 24 décembre, une tribune signée par des personnalités du monde politique et associatif sort simultanément dans plusieurs titres de la presse quotidienne française. Elle fait largement référence à la pensée sociale de l’Eglise.
Intitulé « Noël dans la crise : un rendez-vous de l’espérance », le texte redit les fondements de la pensée sociale chrétienne et insiste sur deux priorités : « celle de l’homme sur l’économie » et « celle des pauvres sur les privilégiés ».

« Les chrétiens ont des valeurs à faire fructifier avec ceux qui ne partagent pas nécessairement leur foi. Et les plus privilégiés d’entre eux sont appelés à se comporter en citoyens vigilants par leurs choix politiques, à refuser « le toujours plus », à s’engager notamment au niveau local, à accepter un niveau d’impôts volontariste pour une solidarité active, à respecter un mode de consommation plus sobre et plus équitable. Dans leurs lieux de vie, ils auront toujours le souci d’y faire entendre la voix des plus exclus. La célébration de Noël nous invite à réactualiser le sens que nous donnons à l’économie et à choisir la voie de la solidarité » déclarent les signataires.

Parmi eux, Guy Aurenche, président du CCFD, Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu Social, Jean-Baptiste de Foucauld, fondateur de Solidarités Nouvelles face au Chômage, François Soulage, Président du Secours Catholique, Jérôme Vignon, Président des Semaines Sociales de France…

Vous pouvez à votre tour signer ce texte sur le site www.lavie.fr et « chatter » avec Jérôme Vignon sur www.lemonde.fr, mercredi 24 décembre, entre 9h et 9h45.
 

« Noël en temps de crise(s) : comprendre, protester, agir, espérer »

Dans cet esprit, le Père Jacques Turck, Directeur du Service national Famille et Société, a diffusé début décembre un message sur les effets de la crise et le véritable sens de Noël.

« Il m’arrive d’entendre ces jours-ci des commentaires sur les effets de la crise économique et sociale. Spontanément, la morosité, voire la peur se reporte sur la fête de Noël. Cette année elle ne serait pas aussi belle qu’avant ; sous entendu nous ne pourrons pas offrir ou nous offrir tout ce dont nous avions envie…J’avoue qu’une telle réaction me fait mal. La joie de la naissance de Jésus ne se fonde pas sur le plus ou le moins de cadeaux reçus ou offerts. Au contraire… elle pourrait revenir au centre des célébrations, au cœur de notre fête. Lorsque le secondaire vient à manquer l’essentiel prend plus d’importance.
Ceci ne nous dispense pas de comprendre, de protester, d’agir et d’espérer. »

Lire la suite sur le site www.penseesociale.catholique.fr

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