Dimanche de la santé 2009
Le Dimanche de la santé s’ancre dans la liturgie du jour, cette année le 5ème dimanche ordinaire de l’année B. On y fait mémoire du Christ qui prend soin de la belle-mère de Pierre et qui guérit toutes sortes de malades (Mc 1, 29-39).
Le livret pédagogique 2009 donne de nombreuses pistes : proposition d’homélie, points d’attention pour l’accueil et le déroulement de la célébration. Le dossier regroupe aussi des textes, témoignages et réflexions d’acteurs du monde la santé. 95 diocèses l’ont commandé cette année.
Initiatives dans les diocèses
- Dans le diocèse d’Evry, il sera possible de recevoir le sacrement des malades et une conférence lancera la réflexion sur la bioéthique.
- Une paroisse du diocèse de Quimper a prévu un transport spécial pour les malades et leurs familles. Un repas fraternel suivra la messe.
- Dans le diocèse de Grenoble, une paroisse a mis à disposition un cahier pour recueillir les intentions de prière de ceux et celles qui ne peuvent se déplacer dimanche. Il sera apporté à l’offertoire et les personnes seront envoyées solennellement à la fin de la célébration.
Prendre soin de soi.
Nous devons d’abord prendre soin de notre propre santé physique et morale. Il est indispensable de ne pas s’épuiser à donner. Aujourd’hui il n’est pas rare de rencontrer des familles au bord de l’épuisement parce qu’elles consacrent toutes leurs forces à soigner un parent âgé ou un enfant handicapé. Cette générosité n’est pas sans limite. Il faut savoir s’arrêter, se ressourcer, refaire ses forces. Dans sa rencontre avec Marthe et Marie, Jésus apprécie le temps pris par Marie, pour Lui et pour elle. Elle a choisi la meilleure part (Luc 10, 38-42). Prendre soin de soi, n’est-ce pas aussi la meilleure part pour nous ?Prendre soin de l’autre, c’est faire exister la personne rencontrée. C’est l’attitude du Bon Samaritain. Elle est évoquée dans ce livret. Dans ses gestes indispensables pour sauver l’homme blessé nous reconnaissons : le regard attentif, la compassion active et aimante, la tendresse, le désintéressement.
Se laisser prendre en soin. La maladie, la perte d’autonomie, le handicap nécessitent souvent un apprentissage difficile. Il faut alors accepter d’être en dépendance, s’abandonner, faire confiance à l’autre qui prend soin de nous et peut-être aussi mettre notre confiance en cet Autre en qui nous espérons : Jésus-Christ.
Michel Riemer
Service National Famille et Société
Directeur du département santé