Vivre le pardon

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Pendant le temps du Carême, une invitation nous est adressée : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ! » (2 Co 5, 20). Les diocèses de Bayeux- Lisieux et de Laval proposent des journées de réconciliation.
Se réconcilier avec soi-même, avec autrui, avec Dieu ? Tel est le cheminement proposé à Bayeux, par le Doyenné du Bessin, samedi 14 mars. L’originalité de cette journée est d’être largement ouverte aux croyants comme aux non-croyants. Plus de 1000 tracts ont été distribués et une cinquantaine de personnes sont mobilisées. « Nous voulons montrer l’image d’une Eglise ouverte au monde » explique Catherine Perret du comité de pilotage, en soulignant l’enjeu d’évangélisation sous-jacent à cette journée de réconciliation.

Elle débutera par une conférence intitulée « Oser affronter ses conflits pour vivre en paix ! », donnée par une consultante en communication. Car la réconciliation « concerne tout être humain » estime la responsable. Cette introduction veut permettre au plus grand nombre de « prendre conscience que le mal-être peut venir d’un problème de conflit avec soi-même ou un proche ».

Les participants pourront ensuite rencontrer des « acteurs de la réconciliation » (avocat, conseiller conjugal, psychologue…) pour des consultations personnalisées et gratuites ou choisir de vivre un temps d’adoration et le sacrement de réconciliation à l’église St Patrice.

Se confesser en famille à Laval

Comment redonner de la visibilité au sacrement de réconciliation ? Samedi 28 mars, l’église Saint-Vénérand accueillera enfants, jeunes et adultes pour une « journée non-stop du pardon ». L’objectif est de « faire de la confession une fête » précise Mme Boulangé, à la communication de la paroisse La Trinité-Avesnières-Cordeliers. Organisé par la pastorale liturgique et sacramentelle, « l’événement a rassemblé en 2008 plus de 800 personnes dont 200 enfants » se souvient-elle. Cette année, une vingtaine de prêtres est prévue.

Les enfants des écoles primaires de l’Enseignement catholique sont les premiers attendus. Un enseignement sur le thème : « Faut-il encore se confesser ? » sera dispensé à plusieurs reprises. Un temps de prière « à la manière de Taizé » ne manquera pas d’attirer les jeunes en fin d’après-midi. Toute la journée, un « espace-accueil » est à la disposition de ceux et celles pour qui la démarche est nouvelle. « Tout le monde n’est pas prêt à aller jusqu’au bout, note la chargée de communication. Il faut respecter les étapes vers le sacrement de réconciliation ».

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