Retour sur le rassemblement du Frat 2010 à Lourdes

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Près de 10 000 jeunes ont afflué lundi 27 avril 2010, gare d’Austerlitz à Paris, après 4 jours de pèlerinage à Lourdes. Les lycéens, âgés de15 à 18 ans et rattachés à une aumônerie parisienne ou de banlieue, avaient convié leurs amis à cette grande fête, qu’ils attendaient tous avec impatience.
Les jeunes ont participé au « FRAT », ce pèlerinage qui se déroule tous les deux ans autour de la Grotte des Apparitions à Lourdes, en alternance avec celui de Jambville (Yvelines), réservé aux collégiens de 13 à 15 ans. Ils étaient rassemblés cette année sur le thème « Seigneur, apprends-nous à prier » (Luc, 11, 1). Ce qu’ils ont appris à faire de plusieurs manières.

Une chaîne de prière fraternelle

Ils sont arrivés à Lourdes fatigués, après une nuit interminable dans le train, mercredi 21 avril. Leur planning était chargé : dès 11 heures, à la descente du train, ils avaient rendez-vous à Saint Pie X – la basilique souterraine du sanctuaire marial – pour la célébration d’accueil. En quelques heures, les jeunes étaient regonflés comme jamais. Toute la semaine, entre célébrations festives, réconciliation, sacrement des malades, action de grâces, envoi, témoignages, visites de la Grotte ou passage aux « piscines », les jeunes ont démontré leur capacité à prier et à fédérer une vraie communauté autour du Christ.

Dimanche, après ces quelques jours de joie, beaucoup appréhendaient leur retour à Paris : « J’avais le super projet d’aller au Frat et maintenant, je n’ai plus de projets. C’est tout plat » expliquait Clémence, 17 ans, avec amertume. « Oui, renchérissait Vu Hao, un jeune cambodgien du groupe, je vais être déprimé en rentrant. Personne ne me comprendra ». Une autre jeune, Mathilde, répliquait : « Je me sentirai seule, alors que là, on est des milliers ensemble ».

Mais l’animateur leur a rappelé que des « milliers de projets », précisément, les attendaient maintenant, pour transmettre l’amour du Christ et celui de la Vierge Marie, reçus à Lourdes. Et en premier lieu, les Journées Mondiales de la Jeunesse, en août 2011, annoncées par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, lors de la célébration d’envoi.

Ils sont donc repartis en chantant : « Dans nos villes et dans nos cités, nous n’aurons pas honte de parler, de celui qui a mis en nos coeurs, la présence d’un vrai bonheur. Lui qui est Père, Fils et Saint Esprit » !

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