La liberté religieuse, thème de la journée de la paix 2011
Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le 18 avril 2008 à New York, le pape Benoît XVI avait déclaré: « Les droits de l’Homme doivent évidemment inclure le droit à la liberté religieuse, comprise comme l’expression d’une dimension à la fois individuelle et communautaire, perspective qui fait ressortir l’unité de la personne tout en distinguant clairement entre la dimension du citoyen et celle du croyant ».
Aujourd’hui, rares « sont les régions du monde qui connaissent des formes de limitation à la liberté religieuse aussi bien là où les communautés de croyants sont en minorité que là où elles ne le sont pas, mais où elles subissent pourtant des formes plus sophistiquées de discrimination et de marginalisation, sur le plan culturel et sur celui de la participation à la vie publique civile et politique.
Comme le pape l’avait fait remarquer, il n’est donc pas imaginable que des croyants doivent se priver d’une partie d’eux-mêmes, de leur foi, afin d’être des citoyens actifs. Il ne devrait jamais être nécessaire de nier Dieu pour jouir de ses droits. Il est d’autant plus nécessaire de protéger les droits liés à la religion s’ils sont considérés comme opposés à une idéologie séculière dominante ou à des positions religieuses majoritaires, de nature exclusive. L’homme ne peut pas être fragmenté, séparé de ce qu’il croit, car ce en quoi il croit a un impact sur sa vie et sur sa personne. Refuser une société qui s’enracine dans la dimension religieuse et dans la recherche de l’Absolu qui, par nature, exprime une communion entre les personnes, reviendrait à privilégier dans les faits une approche individualiste et, ce faisant, à fragmenter l’unité de la personne. C’est pourquoi la liberté religieuse, est un chemin vers la paix ».
Source : VIS