21ème Congrès européen des vocations

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La rencontre européenne a eu lieu du 1er au 4 juillet 2010 à Esztergom (Hongrie), sur le thème « Venez et voyez. Le prêtre, témoin et serviteur des vocations ». 3 questions à Paule Zellitch, rédactrice en chef de la revue « Eglise et Vocations » et vice coordinatrice du Service européen des vocations.
 

Quel est vôtre rôle au sein du Service européen des vocations ?

Elue en 2009, femme et laïque, je représente la France au sein du trio de coordination qui organise le Congrès européen des vocations, aux côtés du Père Jorge Madureira (Portugal), coordinateur du Service européen des vocations et du Père Marek Dziewiecki (Pologne), vice coordinateur. J’interviens dans le choix des thèmes et des participants. Je m’assure que l’ensemble du congrès corresponde aux besoins mis en avant par les différents pays représentés. Ils sont en grande majorité européens mais nous recevons, depuis quelques années, un représentant de la vie religieuse des Etats-Unis. J’aime beaucoup être en relation avec des personnes de pays et de cultures différents. Je me sens très à l’aise dans cette manière de fonctionner en Eglise. Ce que je trouve aussi intéressant d’un point de vue ecclésial et théologique, c’est de pouvoir pointer les différences culturelles entre les pays et de voir qu’en réalité l’Europe n’est pas du tout quelque chose qui lisse les différences, que les mots et les pensées ne sont pas toujours habités de la même manière d’un pays à l’autre.
 

Quelle est la mission du Congrès ?

Quand le mur de Berlin est tombé en 1989, il est apparu nécessaire de faire en sorte que les Eglises de l’Est et de l’Ouest fassent connaissance et qu’il y ait des instances dans lesquelles elles se rencontrent. Il s’agissait aussi de travailler nos rapports réciproques avec la théologie de Vatican II et de générer de la porosité dans nos théologies. Cette ouverture à l’Est est une vraie tradition : une année sur deux, le Congrès est organisé dans un pays de l’ex-Europe de l’Est. La participation de chacun est constante : entre 15 et 23 pays sont représentés chaque année. En juillet 2010, 53 délégués de 15 Églises étaient rassemblés.
 

Comment a été choisi le thème 2010 ?

Les trois coordinateurs se sont retrouvés avec l’évêque accompagnateur, Mgr Wojciech Polak (Pologne). Nous sommes rendus dans le pays accueillant, la Hongrie. C’est là que nous avons choisi le thème et élaboré le programme. Nous avons retenu l’idée de travailler la figure du prêtre, en clôture de l’Année sacerdotale, en mettant l’accent sur une de ses fonctions majeures au sein de la communauté, c’est-à-dire le prêtre comme serviteur des vocations.
 

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Coup de pub pour la campagne de communication sur les prêtres

Présentée par le Père Eric Poinsot, directeur du Service National des Vocations, elle a été reçue de manière très positive. Il est même question de creuser ce type d’initiative lors des prochains Congrès. « Nos amis d’Europe l’Est, en particulier, ont été très étonnés, très stimulés par ce qu’ils ont entendu, ajoute Paule Zellitch. Mgr Wojciech Polak a souligné le fait que l’Europe de l’Ouest a l’expérience d’une pastorale des vocations complexe. Nous avons un savoir-faire à partager. »

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