Qu’entend-il par « conversion » ? Avant tout, « réajuster toujours davantage notre vie à la prédication ; il nous revient de la donner quotidiennement aux fidèles, en devenant de la sorte des « passages d’Évangile vivant », que tous peuvent lire et accueillir ».

Comment ? En se conformant toujours plus « à l’image du Christ Bon Pasteur », en se laissant « modeler » par les sacrements, notamment l’Eucharistie et la Réconciliation, en passant du « faire » au « rester » avec Jésus, et en communion « avec Dieu et avec l’Église ».

Pourquoi ? Car on attend des prêtres « un témoignage renouvelé et lumineux ». Ainsi ils seront des « prophètes authentiques », capables de relayer l’appel à la conversion dont est porteur l’Evangile.

« Parfois, l’effort est vraiment grand, et nous faisons l’expérience d’être en petit nombre, par rapport aux besoins de l’Église, conclut le cardinal Piacenza. Mais, si nous ne nous convertissons pas, nous serons toujours moins, parce que seul un prêtre renouvelé, converti, « nouveau », devient un instrument à travers lequel l’Esprit appelle les nouveaux prêtres ».