« L’avenir est entre les mains de ceux qui auront su donner aux générations de demain des raisons de vivre et d’espérer » (Gaudium et Spes). En citant le Concile Vatican II, Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun et Président du Conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes, a réaffirmé ce que l’Eglise pense des jeunes : « Ils sont une chance pour l’avenir qui mérite d’être soutenue ». La Charte est donc une invitation lancée aux structures d’Eglise pour faire découvrir aux jeunes qu’être utiles au bien des autres a du sens.

Directeur de l’Agence du Service Civique, Jean-Benoît Dujol a rappelé que le dispositif était en « phase de croissance » et souligné que l’Eglise catholique, « premier mouvement de jeunesse de France », pouvait le faire gagner en visibilité et structuration.

Pour le Père Jo Rival, Aumônier Général du Secours Catholique, le Service Civique porte « une promesse de générosité et une alliance entre les générations et les cultures ». Il a ajouté que cette dynamique s’inscrivait en 2011 dans l’Année européenne du bénévolat et du volontariat.

En expliquant que la Charte était le fruit de la réflexion et de la consultation des associations d’Eglise engagées dans le Service Civique, Adrien Honda-Bornhauser a mis en avant le souci de la formation des tuteurs. « La Charte est un gage de qualité » a estimé le Chargé de mission Solidarité / Service Civique auprès du Service national pour l’Evangélisation des Jeunes et pour les vocations (SNEJV).

Expérience professionnelle et personnelle, Charles Le Gac, Directeur de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), a témoigné qu’elle pouvait être aussi spirituelle. En signant la Charte, il entend devenir un « membre actif de la Plate-forme », « lieu d’échanges et de partage » pour les signataires de la Charte. Une ambition partagée par les Scouts et Guides de France (SGDF) qui souhaitent notamment une « mutualisation des outils ».