« Diffusion de la violence », « destructions généralisées », « perte d’un trop grand nombre de vies humaines »… C’est le bilan du conflit en Syrie dressé par les groupes de l’opposition démocratique – une dizaine – rassemblés par Sant’Egidio, communauté connue pour sa solidarité avec les pauvres et son engagement pour la paix.

« Nous avons lutté et nous luttons pour la liberté, la dignité, la démocratie, les droits humains et pour la construction d’une Syrie démocratique, civile, garantissant la sécurité de tous, libre de la peur et de l’oppression » affirment les 16 signataires.

Tout en garantissant leur opposition « à toute forme de discrimination sur la base confessionnelle ou ethnique, de quelque partie qu’elle provienne », les opposants appellent l’Armée Syrienne Libre et « tous ceux qui portent les armes à participer à un processus politique ». Ils demandent à l’ONU d’être « la seule instance internationale tenue pour responsable de la coordination des aides humanitaires pour soutenir les Syriens en difficulté tant dans leur patrie qu’à l’étranger ».

« Ensemble, nous pouvons construire une Syrie démocratique, civile, pacifiée, pluraliste » estiment-ils en s’adressant tout particulièrement aux jeunes. « Notre avenir, nous le construirons de nos mains ».