L’Enseignement catholique partenaire de la refondation de l’École
Evoquant le fait que l’Enseignement Catholique a « participé au débat sur la refondation de l’Ecole », il a listé les douze propositions mises au pot commun, de la lutte contre le décrochage scolaire à « Vie scolaire et citoyenneté ». S’agissant de la formation des enseignants, Eric de Labarre a exprimé le soutien de l’Enseignement catholique à une professionnalisation associée à de l’alternance. Enfin il a rappelé combien « Les familles font de plus en plus confiance à l’École catholique » (+28.500 élèves en cinq ans). A tel point que celle-ci ne parvient pas à absorber les demandes (40.000 non satisfaites). Les nuances de vocabulaire ont leur importance. « Notre logique est de fournir une offre en espérant répondre aux besoins éducatifs des familles. L’objectif n’est pas de se tailler une plus grande part du marché scolaire » (actuellement 18% des élèves scolarisés en France). Déjà, compte-tenu d’une « insuffisance globale du financement public », particulièrement criante au niveau des « forfaits communaux sous-évalués », la situation économique de certains établissements est critique. Cette dégradation de la capacité d’autofinancement réduit les capacités des établissements à se rénover et pénalise les familles (+6, 9% d’augmentation de leurs contributions). Des soucis récurrents accentués par le contexte économique général.
Avons-nous besoin de l’École catholique ?
Moins d’enseignants (-1283) mais 4713 élèves en plus. Cette progression des effectifs (2 036 982 au total) repose sur des situations contrastées. Le second degré progresse (+7593), sauf l’enseignement agricole (-962) essentiellement en raison de sa restructuration, mais le premier degré est en baisse (-1918), en partie en raison de la faiblesse du maillage géographique. 19 académies sur 30 gagnent des élèves, la palme revenant à la Guyane (+23% en cinq ans).