Les Printemps de l’Action catholique des milieux indépendants
Les orientations 2013-2016 de l’ACI
Le président de l’ACI a d’abord rappelé les racines de son mouvement : « Marie-Louise Monnet (1902-1988), fondatrice de l’ACI, a été la première femme nommée auditrice au concile Vatican II ». Pierre Fleutot a continué en présentant les nouvelles orientations de l’ACI pour 2013-2016 : « Rendre visible et développer la cohésion de l’ACI, encourager le dialogue sur la société et la place de l’ACI en Eglise, continuer à écrire la Parole de Dieu aujourd’hui ». Ce nouveau projet a été voté au dernier conseil national, en mars 2013, à Lyon. Il encourage l’ouverture des membres de l’ACI vers la société.
La parole aux mouvements
L’ACI a invité les responsables de chaque mouvement à exposer leurs priorités pour les années à venir. Malgré les sigles, et le jargon particulier à chaque mouvement, les responsables ont exprimé leurs préoccupations. Pour être présent dans les débats de société, le Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC) cherche à « être plus visible dans les paroisses et à développer la communication du mouvement sur Internet ». L’Action catholique ouvrière (ACO) réfléchit à mieux représenter « la situation du monde ouvrier avec la précarité, le chômage et la souffrance au travail ». Selon l’ACO, « les secteurs d’engagement ont évolué notamment vers le domaine associatif. Il s’agit maintenant d’agir dans la démarche de Diaconia 2013 ». La Jeunesse indépendante chrétienne (JIC) se demande : « Comment mieux s’adapter aux réalités ? » Le MRJC est « en démarche de refondation depuis trois ans. La priorité est de remettre en place des formations pour les animateurs ».
Le tour de table terminé, des réflexions communes sont apparues : la volonté de dialogue au sein des mouvements et des autres associations d’Eglise, la proximité avec les problématiques de la société, et l’importance des échanges de vie. Pour conclure l’échange et ouvrir à de nouvelles perspectives, le groupe a échangé sur la question : « Comment vivre ensemble… en mouvement ? ». L’esprit convivial a permis à chacun d’apprendre à se connaître.