La Nuit des églises : le sens du sacré et l’esprit de fête

La troisième édition de la Nuit des églises, le samedi 6 juillet 2013, est proposée par Narthex la revue culturelle en ligne du service national de la pastorale liturgique et sacramentelle (SNPLS) de la Conférence des évêques de France. Frédérique Bedos se réjouit d’être la marraine de cet événement.
 

« Ouvrir les portes des églises est symbole de fête et de partage » pour Frédérique Bedos, marraine de la Nuit des églises 2013. Ancienne journaliste et initiatrice du « Projet Imagine », elle a pour ambition de mettre en valeur les « héros anonymes » du quotidien. Un projet solidaire qui produit et diffuse des vidéos pour « aider ceux qui aident et défendent la vie ». Le message du Projet Imagine est simple : « quelle que soit notre situation, nous sommes tous des êtres fragiles, et nous avons tous besoin les uns des autres ». Par trois concepts de vidéos, Frédérique Bedos et les internautes illustrent l’espérance dans le quotidien : les « héros anonymes », « les conversations », et les « témoignages-hommages ».

Lorsque le Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle (SNPLS) lui a demandé de soutenir la Nuit des églises, Frédérique Bedos a été « très surprise » et « flattée » : « Le côté populaire de l’événement me touche. Cette journée est signe d’ouverture et de partage. Le sens du sacré et l’esprit de fête ne sont pas incompatibles. »

Expositions, visites commentées ou thématiques, concerts, conférences, projections de films, lectures, et propositions spirituelles animeront les églises en France le 6 juillet 2013 de 19h à 00h et parfois toute la nuit. Certaines églises habituellement fermées seront ouvertes ce soir-là. Pour Frédérique Bedos, ces portes ouvertes sur l’art et l’histoire révèlent « la joie et la curiosité de la vie » de la part de l’Eglise. « La célébration eucharistique est une fête. L’Evangile veut dire bonne nouvelle », ajoute-t-elle.
 

Les vidéos du Projet Imagine

Les « héros anonymes » valorisent les défis que relèvent des inconnus. Le tout premier héros, Ryadh Sallem, est un homme né sans main et sans jambe. Loin de se lamenter, il met en œuvre une série de projets dont le « défistival » qui montre les résultats des associations sur le handicap.

« Les conversations » donnent la parole à des philosophes, sociologues ou politiques. Par exemple, Jean-Paul Delevoye, Médiateur de la République, confirme le constat d’une morosité sociale dans son rapport 2010. Pour lui, le défi des sociétés est « l’enrichissement du temps que l’on consacre à l’autre ».

Les « Témoignages-Hommages » partagent une rencontre inattendue dans un moment fragile de la vie d’une personnalité. Pour Patrice Leconte, réalisateur du film « Les bronzés font du ski », c’est une phrase d’un collègue qui le porte aujourd’hui : « Quoi qu’on ait à vivre, un jour où l’autre c’est forcément derrière nous ».
 

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