« Police et Humanisme », une communauté de veilleurs de la paix
Un parti pris d’espérance
Cela signifie, avec les 30 diacres ordonnés, accompagner les week-ends de récollection (chaque délégation étant liée à un monastère) mais aussi telle démarche de catéchuménat ou de profession de foi à l’occasion du Pèlerinage Militaire International (PMI) à Lourdes, participer aux célébrations du 11 novembre, jour de la Saint-Martin (un patronage obtenu le 22 mars 1993 de la Conférence des évêques de France), en souvenir des policiers décédés, être présent aux côtés des collègues et des familles lorsque surviennent des tragédies, etc. « Nous tenons à cette appellation « Communauté chrétienne des policiers de France ». Nous pouvons compter les uns sur les autres », commente Hervé Deydier. Composée de « tous les grades et tous les corps de métier, de jeunes et de retraités, d’hommes et de plus en plus de femmes, d’individus et de couples », cette communauté humaine et ecclésiale modeste fait l’admiration de son aumônier, témoin « d’une belle foi vécue au travers des valeurs d’ordre, de courage, de dévouement, de respect des petits et du bien public ».
« Police et Humanisme » clôturera sa démarche jubilaire, commencée à Rennes en 2012 (autour des racines de l’association), poursuivie à Tours en 2013 (avec une réflexion sur l’aujourd’hui), par un pèlerinage marquant un nouveau départ (proclamation d’une charte modernisée et plus concise), à Assise (Italie), du 8 au 11 mai 2014. Un choix hautement symbolique que celui de saint François, apôtre de la paix ! « Pour les membres de « Police et Humanisme », le titre le plus important est « Gardiens de la paix », mais il ne s’agit pas que de garder la paix comme une personne qui serait assise dessus sans bouger. Il s’agit de mettre la paix en mouvement. C’est un acte dynamique qui passe par la recherche de la justice et de l’équité », explique le père Noël Choux.