Très Saint -Père,

C’est en ressentant un très grand honneur et une immense joie que nous vous accueillons ce matin, après la très riche journée d’hier. Vous avez bien voulu accepter notre invitation à revenir sous cette Coupole où vous fûtes installé il y a seize ans et, depuis votre élection au trône de Saint -Pierre, vous avez, en plusieurs occasions, continué de témoigner à nos compagnies académiques une infinie bienveillance qui nous émeut et qui nous honore profondément.
Nous voici réunis, vos confrères de l’Académie française, de l’Académie des Inscriptions et Belles -Lettres, de l’Académie des Sciences, de l’Académie des Beaux -Arts et enfin venant ici dans l’ordre de l’ancienneté, mais les premiers dans l’ordre de l’élection et de la confraternité, vos confrères de l’Académie des Sciences morales et politiques, nous voici tous réunis, autour de Votre Sainteté pour célébrer la circonstance insigne et sans précédent de compter parmi nos confrères le Souverain Pontife.
L’émotion du moment qui se déroule en cet instant même restera gravée dans le cœur de chacun, mais nous avons souhaité, selon un usage ancien, que l’éclat de l’événement fût gravé dans le métal et dans la pierre.
Très Saint -Père, en vous offrant, au nom de tous vos confrères de l’Institut de France, cette médaille à la conception de laquelle ont participé l’Académie des Inscriptions et Belles -Lettres pour l’inscription et l’Académie des Beaux – Arts pour son dessin, nous n’avons pas seulement voulu commémorer une auguste visite, nous avons voulu vous exprimer une profonde gratitude et prier Votre Sainteté d’agréer l’hommage de notre respect et les marques de notre très fidèle et confraternel attachement.

Samedi 13 septembre

Samedi 13 septembre

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